« Un cauchemar sans fin, un abîme de terreur » et onze mois et demi de guerre ininterrompue contre la population de Gaza mené par une armée qui a bombardé et bombarde encore écoles, hôpitaux, foule errante de « lieux sûrs » en « lieux sûrs », femmes et enfants d'abord, massacrés pour ne pas pouvoir s'enfuir hors de ce cauchemar sans fin. Une belle journée mondiale pour la Paix ce 21 septembre !
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« Le bilan officiel de 41.000 tués, dont une majorité de femmes et d’enfants, déjà effroyable pour une population de 2,3 millions d’habitants, ne prend en compte, ni les disparus sous les décombres estimés à au moins 15.000, ni les dizaines de milliers de blessés en attente de soins, ni les innombrables personnes mortes d’épuisement, de faim, de soif, de maladies non soignées en-dehors de ce qui reste des hôpitaux. »
Jihane dit "Silence pour Gaza" de Mahmoud Darwich
Tout a été dit de cette politique de guerre permanente contre ce peuple gazaoui qui tue, affame, laisse mourir. Tout a été dit sur l'apartheid, la colonisation toujours plus active des terres palestiniennes, les meurtres et les destructions de maisons et de culture. Tout a été dit sur l'irresponsabilité des nations qui soutiennent les Ukrainiens et se moquent des palestiniens. Tout a été dit sur le chemin à suivre pour la paix celle qui va avec Justice, pas celle, illusoire, fondée sur la domination du plus fort du moment. Tout encore reste à dire des sociétés complices d'exploiter cette misère en soutenant la guerre et la colonisation.
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Ils s'étonneront de la violence, de la haine qu'il sème pour des générations. Ils s'étonneront de tout sauf de leur lâcheté indécente et criminelle, leur complicité permanente à ces actes de guerre et ses crimes comme à ce génocide quand la Cour internationale de Justice a pointé le génocide plausible qui fait obligation d'agir à tout état pour le faire cesser, quand, « à l’occasion de l’ouverture de sa 79e session, l’Assemblée générale des Nations-Unies a adopté, à une écrasante majorité (Pour 124, contre 14, abstentions 43) une résolution exigeant la fin de l’occupation de la Palestine par Israël dans les douze prochains mois ».
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La prochaine manifestation pour Gaza et la Palestine aura lieu le samedi 05 octobre
Toute la France qui lutte pour cette justice est invitée place de Jaude à Clermont-Ferrand.
« En Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, la population est de plus en plus soumise aux attaques de l’armée et des colons, elle vit dans un quasi-état de siège. Depuis le 7 octobre, le gouvernement israélien exploite la guerre à Gaza pour intensifier ses politiques d’expansion des colonies, de démolition de maisons, d’isolement de Jérusalem. On y compte plus de 670 Palestiniens tués depuis le 7 octobre. L’armée israélienne a lancé le 28 août une offensive de très grande ampleur contre les camps de réfugiés du Nord de la Cisjordanie.
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En Israël même, les destructions de villages bédouins s’intensifient, et les Palestiniens sont soumis à une très forte répression et à un racisme omniprésent. Les arrestations et détentions arbitraires se multiplient partout en Palestine, les conditions de détention des prisonniers sont désastreuses, la torture s’est généralisée. »
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Michèle lit pour l'AFPS63 Le début est en vidéo, c'est écrit en suite.
« Face à ce drame, la presse occidentale dans son ensemble ne trouve rien de mieux que d’exprimer cyniquement son admiration pour la performance technologique ! Aucune réprobation, aucune considération pour les victimes ! Nos éminents observateurs sont les spectateurs comblés d’un cirque romain devant lesquels des gladiateurs s’égorgent sous la frénésie des huées ou des ovations. C’est comme cela que notre presse bon teint traite ce crime, en gros comme un « progrès » dans la lutte contre le « terrorisme ».
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Coïncidence ou non, relevons que ce massacre correspond à celui des camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila, perpétré du 16 au 18 septembre 1982 près de Beyrouth et qui avait fait des milliers de morts...
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[La résolution du 18 septembre de l'Assemblée générale des Nations Unies] exige principalement le retrait de toutes les forces militaires du TPO, l’arrêt de toute nouvelle politique de colonisation, l’évacuation de tous les colons du TPO, la restitution des terres et des biens saisis depuis 1967, le droit pour tous les Palestiniens déplacés de retourner dans leur lieu d’origine, la réparation de tous les dommages causés par l’occupation…
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S’agissant d’une résolution non-contraignante, ces préconisations ont toutes les chances de rester lettre morte comme tant d’elles avant elles.
Mais sur le plan juridique, le soutien à la résolution des trois quarts des pays de la planète n’est pas anodin. On peut y voir une légitimation formelle du boycott et des sanctions. La résolution stipulant en effet que tous les Etats ont l’obligation de ne pas reconnaître l’occupation, il deviendra de plus en plus difficile pour les soutiens occidentaux à Israël de s’attaquer juridiquement au BDS. Boycott Israël état criminel ! Israël, pas d’exception : des sanctions ! »
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« Le Collectif 63 pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens exige :
– Un cessez-le-feu immédiat et pérenne à Gaza, le retrait de l’armée israélienne et l’ouverture de tous les points de passage à l’aide humanitaire, ainsi que la fin du blocus.
– La fin de l’occupation, de la colonisation et de la politique d’apartheid.
– La libération de toutes les personnes détenues, qu’il s’agisse des otages détenus par le Hamas, des 10.000 prisonniers politiques palestiniens détenus au mépris du droit international, et des milliers de Palestiniens de Gaza transférés dans des centres de détention et de torture.
– Un soutien matériel et politique à l’UNWRA, qui joue un rôle irremplaçable auprès des réfugiés palestiniens et de toute la population de Gaza.
– La protection des journalistes palestiniens et l’ouverture de Gaza à la presse internationale.
– La fin de l’impunité d’Israël, et notamment un embargo sur toutes les livraisons d’armes, des sanctions diplomatiques, la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël.
- La reconnaissance par la France de l’Etat de Palestine, associée au rappel du droit au retour des réfugiés palestiniens et à l’affirmation du droit du peuple palestinien à l’autodétermination. »
Toutes les citations (entre guillemets) sont des textes de l'AFPS63
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