De l'odeur de manipulation on est passé à la puanteur de la manipulation. L'accusation est fondée sur des allégations incohérentes qui manquent totalement de crédibilité. Il est incroyable de voir l'accusation rectifier l'heure de la prétendue agression en l'avançant à 12h00 au lieu de 13H30. On pourrait plaisanter que l'accusation "was caught with its pants down" et a été prise en flagrant délit de mensonge par l'alibi de DSK. La rectification d'heure ne fait que renforcer l'absence de crédibilité de l'entrée de la femme de ménage dans la suite. A midi, une femme de ménage ne peut être chargée de faire le ménage. Par ailleur les femmes de ménage non seulement n'ont pas le droit de rentrer dans une chambre qui tout naturellement peut être encore occupée, mais elles n'en ont pas la possibilité technique. Les passes des femmes de ménage ne fonctionnent pas s'il n'y a pas eu un check out, seule les femmes de chambre disposant d'un passe permettant l'entrée d'une chambre qui est encore occupée.Il s'avère que le check out a eu lieu entre 12H28 et 12H328. Ce chck out est apparemment un check out de l'initiative de l'hôtel , les clients surtout habituels ayant laissé bien entendu l'empreinte de leur carte de crédit ne passant pas par un check out formel (et DSK a manifestement quitté l'hôtel avant 12H28).
Dans une affaire normale il est évident qu'avec un tel défaut de crédibilité des allégations proférées l'incarcération n'aurait pas été demandée, et même les charges auraient été abandonnées.
L'accusation a fait preuve d'un partialité de mauvaise foi qui est évidente lors de l'audience. Quand on connait la rigueur des règles procédurales américaines, on ne peut quêtre frappé que celles ci sont manifestement violées : la diffusion publique de l'audience après les images de la sortie menottées de DSK du commissariat, si elles ne sont pas interdites par des dispositions législatives, sont des violations manifestes du droit à un procès équitable . Il est clair que l'accusation se moque de la validité éventuelle d'un verdict, qu'elle compte asseoir sur des considérations démagogiques , car l'objectif est de détruire DSK.
On ne peut que constater la coincidence de cette affaire avec le fait que la dette américaine atteignait les limites autorisées, avec toutes les conséquences sur les marchés.
Il est clair que certains dénoncent les "théories du complot" lorsque l'on parle de manipulations. Compte tenu des enjeux politiques et financiers aux Etats Unis , l'hypothèse d'une manipulation par une prétendue affaire sexuelle, à l'égard d'un Frenchie séducteur contre lequel on monte un dossier bidon, correspond indiscutablement au manque de crédiblité des accusations . Rajoutons les mensonges manifestes de la police comme le prétendu oublis d'effets personnels outre le téléphone portable alors que le DA ensuite reconnait qu'il n'y a pas eu d'effets personnels oubliés et que DSK a téléphoné pour s'enquérir de son portable .Pour bonne mesure il semblerait que "Ophelia" fasse 1m80 : peut on imaginer qu'elle ne puisse opposer une défense qui laisse des signes visibles sur DSK , étant entendu que l'utilisation de traces ADN exigerait que l'on puisse avoir confiance dans la localisation des prélèvements. Par ailleurs les videos dans les couloirs de la suite (qui prétendument démontrent que DSK était pressé) auraient du permettre de dater exactement le moment de l'agression, ce qui d'après la police n'a pas été le cas, et de montrer l'impact sur la prétendue victime. Rappelons à tous ceux qui parlent de "présomption de la victime" qu'il n'y a aucune "présomption de victime" qui est au contraire totalement contraire à la présomption d'innocence. C'est avec ce genre de raisonnement qu'a été généré Outreau! La victime est incontestablement à plaindre SI ses allégations sont établies : en l'occurence , en l'état de l'accusation non seulement elles ne sont pas établies mais elles apparaissent comme non crédibles.