DSK : Les mensonges d'Ophélie

On parlera des mensonges d'Ophélie, car le dossier de l'accusation pour le moment repose sur une déposition d'un policier qui cite un informateur anonyme, désigné par la police sous le prénom d'Ophélie.

Ophélie aurait reconnu DSK dans le line up d'identification en prétendant ne jamais l'avoir vu avant l'agression et le frère de la personne qui serait Ophélie affirme que lorsqu'elle l'a appelé pour l'informer de l'aggression, elle ne savait pas qui il était et ce serait lui qui ensuite lui aurait indiqué qu'il s'agissait du directeur du FMI. Il s'agit bien entendu d'essayer d'éviter que les allégations d'agression soient considérées comme démontrant une volonté de faire chanter DSK. Or la presse fait état du fait que dans le vestiaire des femmes de ménage figurait de façon très visible la photo de DSK en attirant l'attention du personnel sur la présence de ce VIP. Les affirmations d'Ophélie sont donc trompeuses et il est évident qu'elle pouvait l'identifier sans l'avoir vue physiquement. L'identification par Ophélie de DSK n'est en aucune manière une confirmation de la véracité de ses allégations. Par ailleurs il est évident que dans la mesure où la présence d'une VIP était signalée l'entrée dans sa chambre ne pouvait se faire qu'après vérification approfondie qu'il n'occupait plus la chambre. Il est évident qu'à 13h30 , heure indiquée originellement pour l'agression, le check out pouvait être confirmé. En revanche à 12H00 il était exclu. Si comme Ophélie et son frère le prétendent elle a signalé au personnel l'agression à ce moment, on ne comprend pas comment le check out peut avoir eu lieu sans que DSK soit interrogé sur le prétendu incident. Dans la mesure où il est évident que la direction de l'hôtel a totalement volontairement coopéré avec la police, on ne peut prétendre que c'est parce qu'elle souhaitait éviter l'incident.

Les incohérences, modifications et contradictions dans la version d'Ophélie montrent que l'accusation n'est en aucune manière crédible