Georges de Furfande

Abonné·e de Mediapart

163 Billets

1 Éditions

Billet de blog 22 mars 2009

Georges de Furfande

Abonné·e de Mediapart

A propos des bonus des banquiers

Georges de Furfande

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Il ne s'agit pas seulement d'empêcher les banquiers de se verser des bonus, de continuer à se verser des rémunérations abusives et de se faire attribuer des stocks options indécentes. Il faut revoir un système de rémunération et de stock options qui est une incitation à une gestion dangereuse, contraire à l'intérêt de la banque et qui est à l'origine de développement de risques systémiques. Il faut s'interroger par ailleurs sur les rémunérations passées des banquiers, qui étaient fondées sur l'illusion d'une compétence démentie par le défaut manifeste de maitrise de la fabrication des produits financiers, qui se sont révélés toxiques pour les banques et pour l'économie, sur des stocks options dont l'exercice a généré des profits qui étaient artificiels.

Il ne s'agit pas seulement de remettre en question la rémunération future et passée des banquiers, mais aussi de tous ceux qui se sont enrichis d'une manière qui se révèle totalement abusive sinon frauduleuse. Il s'agit des honoraires et commissions des auditeurs, cabinets d'avocats, banquiers d'affaires, assureurs qui ont conçu, mis en place ou approuvé, cautionné et garanti les montages ruineux et frauduleux , les produits toxiques et les techniques financières spéculatives qui ont créé une crise qui ébranle les fondements même de la société.

Il s'agit d'exiger la restitution de ces profits illicites et sinon d'exercer les poursuites civiles et pénales pour en obtenir restitution.

C'est par cette restitution que pourront être financées les mesures nécessaires de revitalisation de l'économie. C'est par ces sanctions que pourra être restauré le contrat social et évité une très grave crise sociale et une remise en cause violente du système.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.