Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Le verdict dans le procès Colonna est le coup de grâce, témoignant de l'honneur perdu de l'Etat. La mort du Préfet Erignac était un défi à l'Etat, avec un crime où le style de l'exécution du plus haut représentant était manifestement une signature criminelle, destinée à démontrer la puissance des intérêts mafieux dans l'immobilier et le BTP. Il était plus facile de désigner comme coupable un nationaliste qu'aller à l'encontre de ces intérêts, comme le Préfet Erignac avait osé le faire. La famille Erignac a dénaturé son combat, souillé son nom qui restera associé à une parodie de procès. L'avocat de la famille, Me Philippe Lemaire, a discrédité le rôle du barreau dans la défense des parties civiles, il a eu l'indécence de critiquer les avocats de la défense en prétendant que leur action mettait dans le future en risque les droits de la défense, alors que c'est maintenant qu'ils étaient bafoués de façon éhonté. La Cour d'Assises a multiplié les actes de déloyauté, dénaturé la procédure d'appel, violé la présomption d'innocence, bafoué systématiquement les exigences d'impartialité et enfin conclu sur une manifestation d'autoritarisme pour essayer de compenser son manque total d'autorité.Il est clair que la preuve n'a pas été apportée de la culpabilité d'Yvan Colonna, et que par le biais du standard de l'intime conviction les exigences fondamentales d'un procés équitable en matière pénale sont violées.
Il est tragique de voir que ceux qui ont ôté la vie au Préfet Erignac ont réussi à faire perdre son honneur à l'Etat.
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