Je me suis fait “modérer” radicalement sur un site. Là, j'avais eu la naïveté de penser que ça passerait. Je vous laisse juges du texte ainsi supprimé :
Ce soir ou jamais 3 avril 2012 : encore une émission “à la ramasse”
Consternant... un ahurissant pia-pia autour de la campagne électorale, de l'argent ; aucune pensée forte. Michel Serres n'était pas dans les étoiles mortes, il était lui-même une étoile... ; la jeune romancière Kaoutar Harchi développait une pensée parfois intéressante mais incroyablement – et, selon moi, inutilement – compliquée, et passablement à côté de la plaque ; l'éminent juriste Thomas Laîné, égal à lui même, illustrait parfaitement ce que l'on entend par droite “décomplexée” (vous savez, celle qui n'arrête pas de geindre que la France c'est le goulag, qu'il y a trop d'État, avec toutes les métaphores stupides sur l'argent des riches qui ruisselle de toutes ses bénédictions sur les pauvres qui ont bien de la chance d'avoir des riches aussi généreux, etc.) ; heureusement qu'il y a eu le metteur en scène Jean-Claude Meurisse pour rappeler le rôle essentiel, bénéfique, d'une grosse entreprise de communication dans la bonne marche de la planète – produits inutiles et dangereux promus par une publicité abrutissante... ; Pascal Elbé était parfait dans le rôle du “kéké” de service... J'abrège...
En face, il y avait Éric Fassin, trop timide selon moi, et Janine Mossuz-Lavau, et surtout Maboula Soumahoro, qui a rappelé l'éternelle partie liée de l'entreprenariat conquérant et de l'exploitation (colonialisme, esclavage) qui perdure lourdement aujourd'hui.
Quand je pense à ce qu'était – parfois, pas tous les soirs... – votre émission lorsqu'elle était quotidienne, je me demande à quoi rime de conserver cette vitrine salonarde une fois par semaine : la plupart du temps, je suis obligée de sauter en marche tellement j'ai honte de perdre mon temps à bayer aux corneilles devant cette parfaite illustration de l'esprit “élitaire”, tellement éloignée de la réalité vécue par tant de nos concitoyens.
Ressaisissez-vous, arrêtez d'inviter tout et le contraire de tout à “débattre” à côté des sujets que vous leur proposez ! Essayez de composer des plateaux plus restreints, peut-être, et un peu plus cohérents ! Ça tourne au pensum !...