Le terme de néolibéralisme sert à tenter de camoufler celui, pourtant plus simple et clair, de capitalisme. Dès sa première théorisation, ce dernier s’est fondé sur la nature (physiocrates), la liberté et la responsabilité de chaque individu, crée par Dieu à son image. Le « laisser faire » (la liberté) est le fondement philosophique du capitalisme. Sa théorisation peut être considérée comme une simple justification des conditions sociales lamentables de l’époque. Elle n’a en rien crée une forme de gouvernance nouvelle, mais a justifié une aggravation des conditions de vie, en Angleterre notamment (Les workhouses pour les enfants) si bien décrites par Charles Dickens.
Quoi d’neuf ? Les workhouses en Asie pour le compte des multinationales ? Les traités commerciaux, récusés, sans effet, par les peuples, et désormais établis en cachette ? Le rôle du roi, réduit au maintien de l’ordre décidé par le FMI, l’OCDE, l’OMC etc. ? Le roi ne sera plus jamais normal, il est tout nu.
Et le mot capitalisme a disparu, par enchantement, du vocabulaire ambiant… Tabou ! Pour permettre, sans doute, une troisième voie, style Le Pen ou Macron ? Ah ! Ah ! Ah ! Il est vrai : on peut compter sur ceux-là pour maintenir leur ordre…
GR.