De restrictions budgétaires en travaux pour le CDG Express, la SNCF maintient en activité sur certaines lignes de RER (surtout la B) des trains quinquagénaires qui tombent en panne, elle en supprime, détériore le trafic (trains retardés ou annulés), et supprime, sur le RER B, le trafic rail en fins de semaines pour les travaux du CDG express, en mettant en place des bus en nombre très insuffisants, attendus dans le froid par des centaines d’usager(e)s et, ensuite, pris d’assaut dans des conditions indignes, et bondés.
Telle est l’expérience vécue par des milliers de voyageur(euse)s ce jour, du Bourget à Aulnay-sous-Bois. Visions d’entassements, de paniques collectives, de détresses, et cela, pourquoi ? Parce qu’il y avait trop peu de bus pour remplacer les trains.
On est au-delà du scandale. Parlons plutôt de dégoût profond, et de procès que méritent amplement les dirigeants de la SNCF et de la ligne B, et la désolante et ridicule Madame Pécresse.
On attend quoi ?