Pour les un(e)s, la gauche est un esprit d'Etat. Pour les autres, c'est un état d'esprit. Pour d'autres encore, c'est un théâtre, avec Guignol qui ruse avec un gendarme, et un gendarme qui veut arrêter Guignol.
Problème : tout le monde veut être Guignol ou le gendarme, et personne ne sait qui est qui. Et l'on n'y comprend plus rien, sauf que l'un des deux a entourloupé l'autre, seule certitude, et se couvre de pétales de triomphe - dans une indifférence quasi-totale.
Et à la fin, le public s'étant endormi, la salle vidée, la gauche se prépare pour la représentation suivante. Par, pour et avec elle-même, seule, inconsolable.
Mais sûre qu'un jour ou l'autre, la salle se remplira, de nouveau. Ils finiront tous par comprendre.