Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Comme il arrive le samedi, de temps en temps, quelques amis se retrouvent sur leur "boulevard du crime". Le boulevard Beaumarchais, le boulevard des occasions, des boutiques de leur passion. Ils sont photographes. Aujourd'hui, face à la boutique "Le grand format" , la bouche de métro Chemin Vert et juste à côté une cabine téléphonique en trio et juste là, en sandwich, une famille Rrom. Un matelas calé le long de la grille du métro. Sur le matelas une maman, un bébé d'un an et trois autres enfants. L'ainée, une fille de 13 ans. Le père venait de revenir vers ce campement avec le garçon de 11 ans. Il posait sur le trottoir sa dernière trouvaille, un combiné stéréo mange disque qu'il déballait délicatement d'un sac plastique. Non loin de là, boulevard Richard Lenoir, un abribus et une autre famille Rrom fraichement installée. L'abribus un peu ancien héberge (...) une cabine téléphonique munie d'une porte. Le sol est couvert d'une litière de fortune pour protéger les enfants les plus jeunes des intempéries possibles. Depuis quelques semaines les boulevard parisiens sont devenus les campements de fortunes de familles Rroms qui n'ont rien à voir avec celles des "camps" que les "décisions de justice" ont appelées à démanteler. Rien de commun avec les "organisations" de mendiants qui ont su s'organiser depuis quelques années dans les rues de la capitale. Un simple constat de photographe témoins de l'indifférence gênée des passants.
Trois jours plus tard :
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