Sortir ! Refuser l’invitation d’un canapé et d’une conversation déglinguée, ne pas défaillir aux charmes de la plastique délaissée, ne pas s’attendrir au passage devant un parcmètre un peu frileux, boire un café aux Fontaines, merci Noël ! Juste un petit salut à l’ami Pascal la vigie très et pas du tout nanar du kiosque, une moto pas comestible et une famille Rrom qui range ses affaires, fin de semaine oblige et me voilà dans le métro, direction la station Mabillon. Quelques vues attrapées avec l’assistance de ma camarade Sauvette, une conversation avec un artiste qui préfère son artisanat à la gloire contemporaine , un passage à la librairie Nicaise pour embrasser mon neveu et hop, rue du Four en pensant à la photo du couloir de Landru… Un vendeur pakistanais du Monde à la criée est immortalisé en trompe l’œil sur un pignon flirtant avec les tags. Une rue des Canettes, un café de la Mairie et hop, entrée sur le marché des poètes, place Saint-Sulpice. Merci à tous ceux qui se sont laissés prendre par la petite camera obscura avide des couleurs d’un jour de printemps enfin arrivé.
À Monsieur Drupal, mes hommages les plus sincères pour qu’il avale de si nombreuses notes d’un voyage qui devrait rendre tous les lecteurs amoureux de Tereza !
Pour des motifs techniques un tantinet laborieux et l'expérience d'introduire les nombreuses images de ce reportage, les photographies suivent à la queue leu-leu... Pour rappel, en cliquant sur une photo elle s'agrandit, vive Monsieur Drupal