Vendredi soir, sorti du métro Saint-Ambroise, après avoir croisé quelques joueurs de pétanque dont l’un cherchait son cochonnet qui avait fuité par un trou à rat dans le canal ici souterrain, mes pas me conduisaient rue Saint Sébastien.
La galerie Prodromus au numéro 46 expose un dessinateur allemand, Jochen Stücke. Né à Krefeld et aussi enseignant à Münster, cet artiste voue à Paris ce qui ressemble à une passion. Pas un thème obsessionnel mais une manière originale de mêler la ville et des réminiscences littéraire. Aussi présent dans son parcours le souvenir de l’occupation.
Deux livres, « Paris, Album I et II » rassemblent tous les dessins qui d’une technique savante démontrent que le savoir classique peut être étonnamment moderne.
La nuit tombée j’avais décidé de répondre à l’invitation des « Filles du Loir » relayée par Juliette Keating ici-même pour écouter l’écrivain Charles Juliet venu lire quelques uns de ses superbes textes.
http://blogs.mediapart.fr/edition/aux-lecteurs-emancipes/article/040314/charles-juliet-en-chemin
Samedi un ami m’avait donné rendez-vous sur notre « boulevard du Crime », le boulevard Beaumarchais. Les boutiques dédiées aux motards et aux vapoteurs chassent les quelques commerces qui s’étaient consacrés à la vente des appareils de photo argentiques d’occasion. Ma surprise fut, au sortir du métro Chemin Vert de me trouver mêlé à une foule compacte déambulant dans une brocante inondée d’un soleil enfin revenu.
Le hurlement des sirènes de la police annonçait l’arrivée d’une manifestation. Beaucoup de gardes mobiles pour les « chiennes de garde » mobilisées pour la journée de la femme. Ces quelques notes photographiques pour vous donner quelques petits partages.