
La rentrée scolaire est dans trois semaines. Les enfants iront à l'école mais ils n'ont toujours pas de maison. Depuis leur expulsion de la Boissière, aucune solution de logement, aucune réponse à l'urgence de laisser des bébés à la rue, des personnes malades dans des conditions d'hygiène déplorables malgré les tentes fournies par les habitants.
Certaines familles, exténuées sont allées en Roumanie, grâce à l'entraide des Roms qui se sont organisés pour payer le chauffeur, mais reviendront à temps pour la rentrée, sans savoir où elles habiteront. Celles qui restent ne sont, pour le moment, plus harcelées par la police.
Les enfants s'ennuient, se consolent d'un tour de manège ou des glaces que les bénévoles leur offrent. Les parents poursuivent leur travail de récupération et de recyclage d'objets de seconde main, mais sans plus avoir de lieu pour entreposer leur matériel. Liliana et son association Rom réussite continuent sans relâche la recherche d'une solution de logement pérenne, l'urgence se faisant plus pressante à l'approche de septembre.
La mairie semble se satisfaire des démarches vaines qu'elle entreprend : un simple courrier à la préfecture de région.










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