Ce 30 août 2013 les journaux télévisés du soir diffusent à l’unisson les photographies distillées par l’Élysée qui montrent François Hollande en conversation avec Barak Obama, nous dit-on.
Face à lui quatre hommes de cabinet. Nul ne sait qui a réalisé ces photographies, assez médiocres au demeurant. Peut être le signe du retour de vacances de Claude Sérillon ? Sur le bureau un désordre bien arrangé, de nombreux dossiers ouverts ou béants, quelques rapports empilés et, au premier plan, un exemplaire de La Montagne… On nous dit que la conversation a duré quarante cinq minutes. Les hommes de cabinet piquent du nez sur leur marocain, fébriles à noter les mots du Président. Pas d’interprète à l’horizon, fluente la converse…
La photographie est un piège, la Présidence qui copyrigthe ne semble pas le savoir. La ou plutôt les lectures que l’on peut faire de cette photographie selon qu’on est bien ou mal intentionné sont la démonstration que la précipitation à communiquer n’est pas une politique mais la volonté d’en afficher l’illusion !