Le nombre de personnes incarcérées a atteint au 1 février 2012 un chiffre record et le nombre devrait encore augmenter puisque début mai 2011, le ministre de la Justice, Michel Mercier, avait annoncé un nouveau plan prévoyant la construction de nouvelles prisons et la rénovation d'autres. Objectif: 70.000 places en 2018.
Les chiffres comparées France /Allemagne
1) Sarkoland: taux de détention de 101 pour 100 000 habitants
Au 1er février 2012, le nombre de personnes sous écrou est de 75 222 (France entière) : 16 463 prévenus détenus,
49 236 condamnés détenus (soit 65 699 personnes détenues),
8 424 condamnés placés sous surveillance électronique en aménagement de peine,
500 condamnés placés sous surveillance électronique en fin de peine
599 condamnés en placement à l’extérieur, sans hébergement pénitentiaire.
Le taux de placement sous écrou est de 115 pour 100 000 habitants
Le taux de détention de 101 pour 100 000 habitants.
2) Merkelland: taux de détention de 89 pour 100 000 habitants
L'Allemagne a entrepris une politique de déflation carcérale qui a marché. Ce pays a, en effet, procédé à la quasi suppression des courtes peines d’emprisonnement, la loi disposant que le prononcé des courtes peines d’emprisonnement inférieures à 6 mois doit demeurer exceptionnel.
C'est ainsi que du 1er septembre 2001 au 1er septembre 2009, le nombre de détenus en Allemagne est passé de 78.707 à 73.263 (- 6,9 %), le taux de détention de 96 à 89 pour 100.000. Sur la même période, le nombre de détenus en France est passé de 47.005 à 61.787 (+ 31 %), le taux de détention de 77 pour 100.000 à 96 pour 100.000.
Voilà une comparaison avec l'Allemagne qui n'est jamais faite !