Dixit le Ministre de la santé en personne! Soit elle se fout et se contre fou des français, et des élus de l'Assemblée, soit elle a eu une phrase toute faite d'un de ses amis boursicoteurs, soit je n'ai appris dans ma vie d'étudiant en biologie que des sotises.
La dernière hypothèse n'ai guère envisageable, puisque sinon nous serions encore en 1940, et nous sommes en 2010, et les chaires d'épidémiologie qui décrivent dans le temps et l'espace ces phénomènes biologiques n'existeraient pas.
Une chaire, c'est le mot chez nous les vétérinaires pour parler, mais aussi chez les médecins, des endroits où des hommes de science calculent, évaluent, controlent, pèsent, passent au réfractomètre, isolent, purifient etc...etc......l'invisible, pour en révèler les propriétés fondamentales, rien de compliquer en apparence seulement, seulement en apparence.
En somme les descendants de Pasteur, de Flemming, ou de Sir Thomas Beecham.
Tout d'abord, je doute fort du mot pandémie......ce fut une épidémie, avec un pic, rien de plus, car aucune atteinte globale de la planète. L'Asie surtout où par la surpopulation le risque s'accroit.
Ensuite, justement le mot pandémie ne peut être accolé à ce qu'elle dit ensuite! L'épidémiologie est surtout analytique et descriptive!
Faux, archi faux, nul archi nul, fonction tiroir caisse que ce Ministre et de ce Président, qui ce matin par une décision sur la Caisse d'épargne et Mediapart a jeté un os pour apaiser le système Mediapart, et vous applaudissez, lecomble! Ils tremblent, et la démocratie, c'est aussi le procès Dreyfus, aboutissement final de la recherche de démocratie. Le vote est parfois non garant de toute légitimité, car les citoyens instruits ne sont plus ceux du XX ième siècle. " avoir du pouvoir suppose de ne pas en abuser " dixit Blaise Pascal, philosophe, mais surtout et sur rien, la France est le pays que tant nous envient qui frise avec une forme de schyzophrénie politique, car cette classe au pouvoir est ratée de chez ratée, nulle de chez nul, question de génération.
Alors, ils se plantent grave, le sommet climatique, n'en parlons plus, la venue de Kadafi oublions, la vente de centrale à Abou dabhi, effaçons, la dette publique aussi, la prime à la casse, fermons les yeux, la suppression des soins aux malades, on meurt en silence, la mort de ce jeune suite au vaccin, enterrons.
Mais au contraire avec ce cher Coppé, parlons de bourka, et légiférons, sur les chiens tondons et votons une amende si il n'est pas évalué, sur la guerre en afganistan.....continuons 37 morts et le Ministre au grand pied sirons les pompes et confondons 1870, 1914, et 194., là on oublie un peu, surtout Pétain, puis 2010, mais oublions aussi la guerre d'Algérie, et rentrons Camus au panthéon.......
Jamais, oh combien jamais je n'aurai cru dans mes jeunes années penser voir ce que je vois, penser entendre ce que j'entends, voir advenir au pouvoir des personnes aussi vides, aussi pleutres, aussi pâles, c'est "La nausée" sartrienne, et bientôt le retour de "l'assomoir" de Zola dans les banlieux.
" le général était épuisé, tant ce combat lui avait paru absurde, au fond de lui tous ces morts, cette puanteur de poudre mélée à celle du sang. Elle lui rappelait celle de ces abattoirs qu'il avait connu dans sa jeunesse, sauf qu'à cette époque le sang versé était celui d'animaux sacrifiés proprement, sauf qu' à cette époque le ventre de Paris avait eu faim et que maintenant c'était le cholestérol qui menaçait les veines de ses futurs descendants. On parlait aussi de génération Y dans les journaux branchés de la capitale française, loin des théatres des opérations comme ils disent, triste presage!
Il avait faim, mais la nausée était plus forte, ses yeux pétris de larmes retenues avait rendus à son esprit une énergie au delà de ce qu'il pouvait croire, l'abscence de sommeil brouillait sa demeure intérieure, il était en train de devenir fou. Les puissants avaient trop joué sous pretexte de liberté, de peur entretenue sur ces mensonges de civilisation, de ces théocraties occidentales, qui se drappaient de sentiment sur l'histoire héroique et vertueuse d'un pays imaginaire, il était temps de leur rendre leurs armes avant de se fondre dans l'horizon d'un futur nouveau et radieux, mais avant il fallait songer à sauver sa peau."