Comment pourrions-nous penser? Comment pourrions-nous penser autrement demain, sans le sarkosisme, et son contraire?
Telle sera la question de la période qui nous dépasse, et permet d'entrevoir demain comme un pendant immédiat au bal de faux cul de la politique actuelle de nos gouvernants, qui ne sont pas nés de la dernière pluie.
La société France est assez simple, elle se clive, selon des classes homogènes, où si nous faisons appel à de bons analystes de tendance, on peut à coup sûr atteindre un résultat dans les urnes. Si de surcroît, vous placez au poste clef de l'information de masse, le contraire du net, les informations au bon moment, vous ne faites que renforcez ces tendances naturelles des pulsions de base. En incarnant toutes ces pulsions, si vous promettez de donner votre vie à cette fonction suprême, donc si vous mentez, car cette fonction ne demande en rien le don de votre corps, vous risquez d'être élu, même sans aucun bagage technique, culturel. Cette fonction qui en principe, prévoit les grands changements dont ce siècle dangereux nous amène à mettre en place pour éviter la régression technique, sociale, et donc l'arrêt du progrès humain.
Donc, pour voir ce qui nous sépare de ce fameux jour, le fameux jour d'après qui n'a pas eu lieu, analysons, essayons, tout du moins, de sortir des sentiers jonchés d'anti-sarkosisme, qui a parfaitement servi sa cause, et les siens, à savoir une poignée d'homme politique, ceux élus, qui attendent d'être reconduit dans leur fonction. Partons de là, et non des personnes, et nous saisirons mieux ce qui est en jeu.
Le Président actuel, est un homme jusque là rien de nouveau. Bourré d'énergie, peu talentueux, peu cultivé, insignifiant souvent, vivant dans des loges présidentiels, jouant de plusieurs visages, ayant lu Ferdinand Céline, pas tout, mais on ne peut lui reprocher de n'avoir pas lu, ni d'avoir redoublé sa cinquième, car c'est un père absent qui a sans doute conduit cet homme où il est, les blessures ne se refermeront pas. Mais ne faisons pas la psychologie d'un homme, car tous les hommes qui se disent un jour, je serai Président.....ne sont pas tout à fait normaux.
L'attaque ne porte donc pas sur cet homme. C'est un homme, poussière, sauf que cette dimension n'a jamais été abordée par son cerveau, il se pense au delà de la mort.C'est dommage.
Beaucoup, nous entendons, jurent donc par la perte de cet humain, cet homme, ce Président de la république, de la cinquième, c'est donc logiquement, qu'en pensant mettre au menu et comme plat de résistance cet homme, que ces hommes, ou bien ces femmes, pensent accéder eux même à ce poste, mais ils ou elles en oublient la machine, le parti du Président, qui se met en ordre de guerre, pour assurer la ré élection de leur chef. Le pourcentage de déçus, ou bien la delta de popularité de cet personne qu'est le Président ne prévoit en aucun cas la chute de ce personnage, mais au contraire, sa ré élection, sans problème, car la machine qui est au commande, les cabinets d'analystes en concept, en quoi dire, à qui s'adresser, comment le dire, entre qui et avec qui, cette machine, ces belles mécaniques, aucun des concurrents n'en n'a la même. C'est un joujou, qui vous sortira des ornières les plus reculées des sondages, quand il le faudra, où il le faudra, c'est à dire juste le jour J.
Jour J, the D Day, pensez-vous que les généraux alliés n'avaient pas quelques programmeurs d'IBM en 45, ceux-là même qui avaient fourni des programmes aux allemands pour les renseignements, leur permettant d'avoir de très bons résultats lors de la chasse aux juifs, aux communistes un logiciel qui ne fût pas pris par la France de Vichy, mais par d'autres pays de l'union que je ne citerai pas.
Non que l'histoire se répète, non que IBM m'ai fait un enfant dans le dos, non que mon grand père ou ma grand mère aient été juifs ou pas, résistants ou poilus, mais simplement, si les tenants de la victoire de 2007 s'y prennent comme ils ont l'habitude de s'y prendre, je ne donne pas cher de la victoire des opposants à Sarkosy. Car le Président n'est pas un homme seul, ses troupes sont en état larvés de sonner la récolte des voix, un bon socle, un très bon socle, car ils savent que les réflexes primaires sont présents dans l'acte de vote. Ils savent, tous les barons de l'UMP, tous les grands serviteurs du grand vizir qu'est Monsieur Fillon, que leur vie en toute transparence est assurée par la ré élection de leur maître à tous. Quant à ceux qui prédisent la soi disant haine d'un Borlo, ou d'un homme aux grands pieds, ou d'une aux grandes oreilles, je suis près à prédire leur ralliement avant même la première manche.
Non, Monsieur le Président n'est pas seul, et l'anti sarkosisme de base est voué à l'échec. C'est donc celui ou celle, mais pour un seul mot ceux, qui mèneront le débat sur la perte d'emploi, la perte de richesse de cinq années stériles de gouvernance UMP, de textes inapplicables, de financiarisation de l'économie version nasdaq ou Nikkei, ou CAC, de lois inappliquées, de contrats non signés, et de claques de chamelle en mal de rut, ceux qui resteront plus cohérents, ce que va devenir l'animal politique Nicolas Sarkosy, car il va devenir dès à présent cohérent, c'est celui qui s'écoutera sans écouter une autre et qui ne fera pas les questions et les réponses qui sera à même de remporter le scrutin de cette élection stupide, mais puisque c'est ainsi, il ne faut pas désespérer d'un chèque de retour sur inflation sur les très très grande fortunes, parce qu'ils nous le devront bien, on ne rasera jamais gratis en France, ça se saurait.
Donc, à tous ce qui veulent la peau de Sarkosy, la cible n'est pas ici, car les français adorent les victimes. La cible, c'est la grande armée de l'UMP. Combien de porte avions? Allez, 500 000 adhérents, qui comptent sur vous pour gagner! En face, des portes voix, qui ne voient pas le piège qui se referme doucement sur la possible chute qui n'aura pas lieue de leur ennemi intime, qu'ils pensent unique, mais non, ils sont plusieurs et très bien informés sur ce qui se passe dans la petite tête de chacun de nos concitoyens.