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Billet de blog 17 décembre 2009

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

La santé est définie " comme un état d'équilibre", nous sommes donc tous des malades en puissance, si nous adhérons à cette définition. Cette définition est en partie juste, en partie seulement. La santé a un coût, non fixe, qui varit selon les sociétés, mais elle est un domaine de progrès, de conquêtes vers le plus d'autonomie de chacun. La santé se décline, au delà du corps, elle habite aussi le corps social, c'est pour cette raison sans doute que le mot diagnostic est si important, quand ce corps social semble vaciller, mais comme en tout, pour définir les causes, il est urgent de ne pas les confondre, et d'avoir un esprit suffisament éclairé pour dissoudre les données, comme l'aspirine effervescent permet de prévenir en partie la formation des thrombus. Ceci suppose une formation et un travail en amont, mais pas dans l'urgence.

C'est donc un domaine, la santé, où des variables jouent à tous les échelons de l'équation, et personne ne possède l'équation finale de ce jeu qui détermine une partie de l'avenir de chacun et de tous. Certes, certaines données sont très rationnelles, prédictives, grâce à de nombreux organismes indépendants qui travaillent en dehors de toutes pressions financières, mais le scientifique peut dire "je ne sais pas" en l'état des connaissances. Quand un déclare " un coup d'aile de papillon à Manille, peut déclencher.....un ouragan en Floride", il aurait mieux formulé sa pensée en simplement déclarant " je ne sais pas". Aussi mieux vaudrait-il inclure un principe d'incertitude, plutôt que le principe de précaution, qui bloquera à terme, tous les sytstèmes de prospection en recherche fondamentale ou sociale, les deux se rejoignant parfois.

Dans ces outils de la santé "organisée", qui sont à disposition de l'hexagone, à travers tous les médecins qui épidémiologue, qui généraliste, qui spécialiste, auraient pu être mis en avant pour cette épidémie de grippe, avec mutation certes. Cette barrière physique, concrète, vigilante à notre santé n'a pas été utilisée comme arme de première intention face à ces virus. Son coût est nul, ou presque et bien plus efficace sur le court terme.

On ne peut donc que douter de l'essentiel sur la campagne de vaccination orchestrée au plan national, triste constat qui depuis l'accident de Tchernobyl montre à quel point certains pouvoirs n'ont pas reçu de vaccin contre l'excès de pouvoir.

Vaste chantier me direz-vous, car il semble que ces maladies ces dernières années se transmettent par de simples attouchements de mains, il serait donc bon de retrouver un nouveau Pasteur humaniste pour connaître le fin fond de ces maladies qui gangrènent à petit feu, mais sans contrefeux le simple bon sens des corps soignants.

"Avoir du pouvoir, c'est de ne pas en abuser", le monde est monde et se répète, balbutie sans projection. Il fait scène, de mots, d'abscence de silence, ne laissant pas de pause à nos yeux pour respirer et sentir en nous la vie, ce mystère qui est là sans que tous ces puissants n'aient jamais visiblement ressenti ce mystère, alors ils ou elles balbutient, et oublient les rudiments des sagesses essentielles pour gouverner.

Le Nord est encore au Nord, et le temps est toujours indiqué en heure, mais tout confondre, c'est risquer de se perdre et de perdre tous les autres.

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