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Billet de blog 18 juin 2012

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Une loi cadre sur les drogues

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Cécile Duflot a de bonnes idées, mais n'utilise pas les bons mots.

Les drogues sont un problème, pour nos sociétés occidentales, surtout lorsque ces drogues, le cannabis ne font l'objet d'aucune étude précise.

Citer un abservatoire des drogues douces, je serai le premier à le consulter!

Si nous prenons le cas du cannabis, elle provoque comme l'alcoolisation un risque pour le consommateur d'une désertion sociale dans le moyen terme, puis le très long terme, d'où une perte de production pour une société en proie à la seule idée de rendement, de productivité. Le socialisme entend par l'augmentation de la productivité amener une société vers le moins de travail et le plus de temps libre, ce n'est pas travailler plus pour gagner plus c'est travailler mieux, mais cette équation n'est pas infiniement soutenable.

Nous ne disposons que de l' exemple hollandais, qui est désastreux, car le marché s'est dépénalisé, certes. Il s'est libéré de toute forme de contrôle par un état libertaire et liberticide, et nous pouvons douter de la bienveillance de l'état hollandais pour ses concitoyens. Libre ne veut pas dire pleinement libre, car nous ne sommes  jamais pleinement libres, être, devenir libre ce n'est pas inné. La liberté s'apprend, comme la fraternité, c'est un apprentissage.

C'est cette chose qui manque à beaucoup d'état, la bienviellance, pour exister l'état a besoin d'un ennemi, s'il est extérieur il est facile à combattre, s'il est intérieur, c'est plus pernicieux!

Notre état n'est pas plus bienveillant que l'état hollandais, les uns s'inspirant de ce que font les autres pour trouver des solutions....aux existences de leurs sujets, les états se livrant comme les individus des guerres qui ne disent pas leur nom. Pierre contre Paul, Jacques contre Pierre, Simon contre Manuel, etc...etc.

Une loi cadre permet de définir les objets physiques, mais aussi humains, considérés comme des stocks en économie, aussi "stupéfiant" que celà puisse être. L'état fait donc "l'état des stocks", pour reprendre une des bande déssinée d'Enki Billal.

Si l'état intégre une partie des données, s'il fait confiance à la face pile, plutôt qu'à la face face, cet état "joue". Il joue avec des données, il tente de légiférer et d'encadrer la vie de ceux qui se sont perdus. Il est répressif pour la droite, humaniste pour la gauche. Mais nos états sont mortels, comme les civilisations, une crise énergétique non résolue et tout fout le camp en 2 ans, non seulement la finance, mais tout notre niveau de vie, nos facilité de paiement, nos voitures et nos trains, nos avions, nos bateaux et nos stylos.

Cette loi serait donc.....humaniste, acceptant que les drogues, mais aussi l'alcool, le tabac, mais aussi les jeux de hasard comme des subsatnces particulières ayant besoin de texte profilés. L'état entrerait alors dans des prises en charge plus large de ses stocks et accepterait de traiter ses sujets comme éléments du tout. L'état se ferait conscience chaude, abandonnant sa conscience comptable froide, je veux dire celle imposé par les critères de convergence économique, mais ceci demande de s'y pencher à deux fois.

Ainsi les consommateurs seraient encadrés par une société comprenant ses aléas et acceptant qu'elle peut se tromper pour certains, d'autre part elle permettrait de rendre ses drogues légères controlables par nous tous. Car l'état, c'est nous.

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