PSALM
Psalm, ou bien le renouveau
Dans un ciel de janvier, au centre de nul endroit
S'éclairent des nuages en demi ton de gris, et de bleus pastels
Les photons de vos yeux regardent le monde et le plissement de vos paupières
Inspirent les mondes, comme une planète endormie, le soleil en vous rayonne de milles éclats.
J'ai écouté, je ne me suis jamais vendu, mais un jour j'irai prendre l'air
Du coté d'un près vert sous un arbre horizon glacé d'une nuit d'hiver
Je vous ai rêvée, puis vous m'êtes apparue rayonnante, et sage.
Voilà qu'en vous rayonnent dès lors des ondes, qui déplacent les livres et les murs deviennent transparents.
Le jour s'étend dans sa lenteur, et oui, par la pure alliance du hasard, un certain gentleman est né.
Voici les couleurs chatoyantes du jazz qui reviennent pour envahir le monde.
Les paroles s'enroulent sans le dire, ces ondes sont des couleurs
Des traces de songe, et ma feuille se noircit de voir tant de beauté sonore.
Puis les femmes s'enroulent dans leur tenue de gala nocturne.
Rêvons ensemble, la porte ne demande qu'à s'ouvrir.