Le Monde diplomatique a donné la parole au Premier Ministre japonais, Kan Naoto lors de la catastrophe advenue après le tsunami au Japon, le 11 mars 2011. .
Il donne des éléments concrets de cette période trouble, durant laquelle le Japon aurait pu être évacué, donc disparaître. Par chance, cela n'a pas été le cas, le dévouement des hommes de plus de 60 ans a permis d'éviter la fusion totale du coeur du réacteur, le corium n'a pas traversé l'enceinte de confinement, mais plusieurs choses permettent de comprendre que dans des cas aussi extrêmes, une bonne partie de la réussite des opérations relève d'un pari risqué.
Les diesels ne doivent pas être noyés, car ce sont ces pompes, si je comprends bien, qui refroidissent le réacteur. Une coupure électrique suffit à bloquer le système de refroidissement, qui doit en conséquence ralentir la machine nucléaire, les neutrons émis par les fusions successives doivent sans doute être ralentis.
Nous déléguons trop l'avenir à l'expertise en France, les règles de contrôles des réacteurs, les citoyens ne les connaissent pas, nous faisons confiance à l'autre, comme à notre assureur, à notre médecin, à notre banque. Nous déléguons notre avenir aux autres, sans la confiance bien des choses sont stoppées net.
Le risque nul n'existe pas pour nos sociétés, pour la plupart nous en avons conscience. Toutefois, demander des rapports, exiger des explications claires et justes ne devraient pas nous échapper, et c'est bien le contraire qui se réalise sous nos yeux.
Lire l'article éclaire sur les risques nucléaires, nos centrales sont sur des failles sismiques, et les demandes de l'ASN n'ont pas abouties. Pour celle du Tricastin, les travaux ne sont pas effectués, EDF profitant de cette manne financière, sans juger bon de sécuriser les sites de production. Ils ont pourtant des ressources car le monopole est encore présent, ils thésaurisent pour démonter les centrales, ils ont donc les moyens de faire les choses, même si l'état veut vendre l'hydraulique, ce qui serait une honte, les marges sont toujours présentes, le marché est "captif' comme ils disent.
Un état de droit démocratique devrait faire pression, mais nos élus de droite, de gauche du centre et maintenant LREM ne font rien pour faire pression sur EDF, rien, non rien l'occupation est Alexandre Benalla, les retraites et la suppression de la taxe sur la fortune.
Le jour où le problème arrivera il n'y aura aucun responsable, car personne ne se soucie de sécurité, sauf les militaires qui adorent la bombe.Une démocratie, si elle existait, ce que je ne crois pas, aurait tôt fait de prendre en compte les soucis de sécurité en lien directe avec sa survie.