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Les communautés côtières subissent une pression intense pour accepter l’aquaculture, les réformes de la pêche et d’autres projets de « développement » dans le but pousser une « économie bleue » néolibérale. Les promoteurs parlent des investissements que ces projets apporteront. Mais la plupart de ces investissements passent par des fonds de capital-investissement.
GRAIN a identifié 41 opérations d'investissement réalisées par des groupes de capital-investissement dans le secteur des fruits de mer et de la pêche entre 2019 et 2022, afin d’évaluer l’ampleur et l’orientation de leurs investissements. Nous avons constaté que les fonds de capital-investissement investissent dans toutes les régions du monde et dans toutes les parties du secteur, notamment les navires de pêche, la transformation des fruits de mer, la vente au détail, l’aquaculture, les aliments pour poissons, la génétique, la technologie, la gestion des déchets et le transport. Nous avons également constaté que le capital-investissement joue un rôle clé dans la consolidation et l'industrialisation.
Le comportement général des groupes de capital-investissement dans le secteur de la pêche et de l'aquaculture ressemble beaucoup à ce que nous avons constaté lors de notre enquête sur la présence croissante du capital-investissement dans l’alimentation et l’agriculture en 2020 : un engagement impitoyable à extraire les bénéfices pour quelques partenaires au détriment des communautés locales et de l’environnement. La concentration de l’industrie mondiale de la pêche entre les mains d’une élite de groupes de capital-investissement n'offre aux communautés côtières aucune solution dans leurs luttes pour assurer leurs moyens de subsistance, la souveraineté alimentaire et la justice.
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