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Les négociations de l’ONU sur le climat sont censées être des espaces dans lesquels peut être élaborée une réponse internationale au problème le plus urgent de notre époque, la crise climatique. Mais la COP28, qui s’est tenue récemment à Dubaï, ressemblait davantage au spectacle extravagant annuel du Forum économique mondial de Davos. Aucun engagement contraignant n’a été pris sur la manière de réduire les émissions, en particulier celles du système alimentaire, l'un des thèmes centraux de cette COP. Au lieu de cela, les dirigeant·es d’entreprises y ont présenté un nouvel ensemble de fausses « solutions » à la crise climatique, causée en grande partie par leurs propres activités, et ont signé de lucratifs « contrats carbone » pour accroître encore leurs bénéfices.
Dans cet article, GRAIN examine comment cette mainmise des multinationales s'est manifestée dans le domaine de l'alimentation et de l'agriculture, qui est à l'origine d'un tiers des émissions mondiales. Les délégations représentant les plus gros pollueurs du secteur – à savoir les grands conglomérats des secteurs du lait, de la viande et des engrais – étaient présentes en nombre record. Elles ont profité de cette opportunité pour annoncer un grand nombre d'initiatives qui contribuent au greenwashing de leur image tout en renforçant leur emprise sur le système alimentaire mondial. La COP28 a également montré clairement que les entreprises s'intéressent de plus en plus aux terres communautaires pour des projets d'agriculture carbone, et nous avons vu intervenir dans ce domaine de nouveaux protagonistes puissants tels que les Émirats arabes unis et Jeff Bezos.
Il faut mettre un terme à cette approche de la crise climatique « à la Davos », basée sur les accords pétroliers et de compensations carbone.
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