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Dans le monde entier, des gestionnaires de fonds de pension, des sociétés de capital-investissement et d'autres acteurs financiers prennent des initiatives agressives pour s'emparer de terres offrant un accès à l'eau pour l'irrigation. Leur stratégie consiste à pomper autant d'eau que possible et aussi vite que possible pour des productions agricoles, comme les fruits et les fruits à coque, qui permettent de bénéficier de prix élevés sur les marchés d'exportation. Ces entreprises ciblent des régions où l'eau est déjà rare et à l'origine de conflits, et où le type d'agriculture gourmande en eau visé par les entreprises a peu de chances de durer au-delà de quelques décennies. Les entreprises, qui prévoient généralement de se retirer des projets dans les 10 à 15 ans, ne semblent pas se préoccuper de la situation tant qu’elles peuvent réaliser des bénéfices dans l'intervalle. Elles ne semblent pas non plus découragées par les conflits générés par ces transactions avec celles et ceux qui dépendent des mêmes ressources en eau.
Ce rapport examine des exemples d'accaparement de l'eau par des sociétés financières au Chili, au Mexique, au Maroc, au Pérou, en Espagne et aux États-Unis, ainsi que les conséquences de ces accaparements sur les communautés locales.
Lire le rapport complet sur https://grain.org/e/7041