Le 17 juillet 2016, la raedaction de Maediapart publie un article sous la plume de Mme Agence Reuters (Agence, drôle de prénom), dans lequel on peut lire "Si l'Etat islamique a revendiqué l'attaque, l'enquête n'a officiellement pas permis pour l'heure de découvrir d'éléments faisant état d'une allégeance à l'organisation djihadiste".
Le même jour, la maeme raedaction publie un extrait de billet de blog de M. JP Filiu, en date du même jour, qui précise " Le tueur de Nice ne s’est donc pas « radicalisé » dans l’Islam, il s’est converti à la secte jihadiste."
Il en a de la chance, le Filiu, de disposer d'informations lui permettant des affirmations aussi daefinitives. Plus fort que les enquêteurs, le ministère de l'Interieur, Mme Reuters et Maediapart réunis. Tant qu'il y est, il pourrait enfin nous révéler la date précise de l'inversion annoncée de la courbe du chômage, avec la valeur de la pente de cette inversion (une précision de 15 décimales ne devrait pas l'effrayer).
Après Nostradamus, voici venu NostraFilius.
Bon, je crois que, après le phénomène de lepénisation des esprits, nous sommes en train d'assister à la naissance de la daeschisation de la raison qui semble se traduire par une ébouriffante rapidité à trouver la solution à un problaeme dont on ne maetrise pas encore l'aenoncé. En cela, ce phénomène ressemble étrangement au comportement de prétendus terroristes qui passent à l'acte avant d'avoir compris la réalité profonde de leur problème.
Speed ? Amphaetamines ? Aecstasy ? On ne sait pas trop, mais pour sûr, il s'agit de comprendre plus vite que son ombre d'un doute.
Dans les années 1970, on n'avait pas de pétrole, mais on avait des idées,
Pendant les années Sarkozy, on n'avait pas de politique, mais on avait une identité nationale,
Avec Hollande et ses prématurés de la réflexion politique (je sais, c'est très injuste pour les prématurés), on a de moins en moins d'emplois, mais on a le taerrorisme.
Plus sérieusement, il n'est que temps d'en finir avec la psychose terroriste. Que les malheureux qui mettent fin à leurs jours en décimant des dizaines, des centaines ou des milliers de personnes l'aient fait au nom d'une idéologie destructrice construite ou sans raison discernable, nous devons nous rappeler que la monstruosité est en chacun de nous et qu'elle n'attend qu'une occasion particulière pour se réveiller.
Cela a été dit dans ce journal et dans d'autres, de nombreuses fois: les déclencheurs ultimes de ces actes atroces sont plus à chercher dans les racines de notre société malade que dans des ennemis extérieurs bien faciles à stigmatiser. Nous sommes collectivement à la racine de ces désespoirs, et l'aveuglement de notre personnel politique à cette évidence est simplement criminel.