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Billet de blog 5 mars 2020

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Modèle social calcifié

La science politique a été trop efficace, son système électif", a contaminé l'ensemble de la société.. Toute la société ne peut pas être représentée dans sa diversité par la désignation élective. Tirons au sort nos représentants sociaux professionnels.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Comment un homme de pouvoir peut prendre des décisions éclairées s'il n'a comme interlocuteurs que des organismes pétrifiés, vitrifiés, par le processus de l'élection. Ces organismes n'ont qu'une seule idée en tête trouver des idées pour justifier leur existence injustifiable aujourd'hui. Elle provoquent parfois des problèmes pour continuer d'exister.

Démocratiser les syndicats

En dix ans d'adhésion à un syndicat, je n'ai pas été consulté sur le choix du boss de la confé. Cela se passe dans des conditions toujours obscures, avec des calculs politiciens du plus grand degré. 

Les travailleurs, chefs d'entreprises, étudiants, et pourquoi pas même les épargnants, ne pourraient-ils pas désigner un conseil tiré au sort parmi leur adhérents (ou tous les travailleurs) de manière à ce que les travailleurs d'en bas puissent faire remonter leur réalité jusqu'au pouvoir politique ? 

L'élection qui gouverne la désignation des représentants des forces sociales est-elle encore d'actualité ? Et pourquoi pas, s'il le faut, un leader élu au suffrage universel, mais on pourrait faire sans aussi.

Un modèle social d'exception

Le modèle social actuel a été pensé par des hommes dans un temps, un moment particulier : une guerre mondiale. Les représentants syndicaux et le pouvoir politique ont imaginé un modèle qui puissent répondre à leurs peurs, d'alors.

L'appareil d'État s'est mobilisé autour de ce nouveau modèle social l'a validé et organisé la société autour de de ces peurs.

Nous n'avons plus les mêmes peurs

Quelles étaient les peurs d'alors ?

La peur de perdre les colonies, elle ne sont plus là.

La peur de se faire envahir par Staline, les HLM, l'école obligatoire, les cotisations obligatoires, le "tout est politique" ont colonisé l'esprit politique, c'étaient de bonnes idées, alors.

La peur de se faire envahir par les ricains ? : Newyork, macdo, internet, les films distractifs, ont colonisé les esprits de tous, ce sont aussi de bonnes idées.

La perestroïka à l'oeuvre aujourd'hui, menée par l'économie politique est une opportunité pour régénérer le modèle sociale français. l'adapter à nos nouvelles peurs.

Prenons les bonnes idées, rajoutons y du consentement, de la démocratie. 

Refondons la police. son objet était de lutter contre le FLN. Va-t-on garder en service les structures policières chargées de mater le Fellahga?

Refondons les structures sociales, éducationnelles, familiales, amoureuses.

Quelles sont nos peurs aujourd'hui ?

(pour les lecteurs : quelles sont vos peurs aujourd'hui ? merci de répondre en commentaire)

Mes peurs sont :

- de continuer à laisser mourir des enfants des femmes et des hommes à la frontière. Les fada de la nationalité doivent se rendre compte que la honte les étouffera.

- de contempler sans rien, comme c'est le cas depuis 30 ans, le changement climatique à l'oeuvre dans un monde de frontière en béton.

- de voir les enfants à naître enchaînés à un Rocher Noir (blackrock) grâce à des chaines imaginées en 1945.

- de mourir, quand mon travail ne me permettra plus de vivre, sans avoir le droit d'accéder à un kit "mort sans douleur, instantané" en pharmacie ou en ligne et d'avoir pu faire une belle fête avant.

L'impératif du consentement

Toute la société appelle à du consentement, de la transparence, des explications. Le consentement dans l'amour, le travail et les prélèvements.

Jamais je n'ai été consulté pour savoir si je consentais aux prélèvements sociaux. Des élus sortis de je ne sais où, pour qui je n'ai pas voté, mettaient leurs mains dans mes poches et me disaient : t'inquiète je gère pour toi. Jamais un compte rendu.

Des humiliations, oui, à gaver, faire la queue ici ou là. Tu coûtes trop cher, tu paies pas assez, jamais un point sur comment était dépensé l'argent que je versais.

Je me demande si le modèle social construit sur l'absence de consentement du travailleur n'est pas un facteur qui conduis tant de gens à prendre sans demander si l'autre est d'accords, en amour, en éducation.

33 ans avant que je signe mon premier contrat de travail les conditions en était déjà fixées, et je n'avais d'autre choix que d'y consentir, sous peine de prison ou d'amende. 

Tu te plies, ou t'es tricard. Tous les problèmes viennent de cette absence de consentement fondamental : tu suces ou t'es tricarde, tu te laisse faire, ou je te vire, tu paie tes cotisations (et surtout ne t'occupe pas de la manière dont on gère) ou t'es tricard, tu files ton uranium ou je te tue.

Un modèle social du consentement

Je ne sais pas si le pouvoir "suprême" acceptera de se laisser démocratiser. Mais il serait utile à la classe politique d'avoir des informations qui ne provienne pas d'administrations qui ne veulent pas changer, de syndicats qui ne veulent pas changer, parce que c'est comme ça et pas autrement.

Le modèle qui s'était établi à la fin de la seconde guerre mondiale se perpétue en tout.

Les temps ont changé, mais les structures restent les mêmes. Ces structures nous enferment dans un temps révolu.

Le pouvoir politique, les acteurs sociaux ont établis les rôles et ressortent leur fiches, sans les actualiser, bougeant des virgules.

Mes problèmes avec le modèle social 1945

Absence de consentement et de contrôle de l'usage des fonds prélevés. Si tu ne m'expliques pas à quoi sert l'argent que l'on me prélève, alors pas de prélèvement, si je ne suis pas d'accords avec la manière dont l'argent a été utilisé, pas de prélèvement.

Permettre au gens de ses soigner correctement est indispensable, permettre au gens d'aller et venir d'un emploi ne doit pas être source de stress ni d'humiliations. Penser cela avec un interdit de réfléchir "au delà de la cotisation obligatoire", nous amène là : c'est la science économique qui amène ses solutions.

Tabula rasa. par le tirage au sort, parmi les adhérents à la sécu, rassembler des gens intéresser pour imaginer un nouveau système, sans interdit de penser.

Il faut évidemment simplifier l'accès au droit du travail de tous.

358 conventions collectives !!! avec des différences dans l'organisation de chacune d'entre elles et chaque convention collective justifie l'existence d'inégalités en fonction des branches, qui justifient les plus grosses inégalités.

Plus simple, mieux organisée et pas discutées dans des salons privés parisiens, des négociations en direct, par vidéo. Et pourquoi pas à la télévision ? 

La désignation par l'élection "en coulisse" entraîne une calcification des structures. Un non renouvelement du personnel, son vieillissement and so on.

Une réforme agraire

Chaque avancée catégorielle spécifique constitue une clôture au sein de laquelle on considère avoir des avantages (de façade), et protège d'avoir à les partager avec ceux qui sont de l'autre côté (nous on s'est battu, vous allez vous faire voir).

Les clôtures à abattre. éducation, médecine, droit, famille, relations sociales, amour.

L'éducation nationale se refuse à enseigner ces matières pour protéger des rentes.

Un cas me frappe en particulier celui de l'éducation à la famille. Alors que les savoirs et les outils sont là, l'éducation nationale ne les mobilise pas. Mon interpretation est que si elle enseignait aux enfants les bases de la vie de famille, cela priverait le personnel politique de pouvoir humilier les plus faibles d'entre nous qui n'ont pas eu la chance d'avoir d'exemples valide à reproduire chez eux. Avant que le savoir ne soit dispensé, il faut qu'un enfant mal éduqué passe devant le juge, pour qu'il sanctionne après que le trauma n'est eu lieu des éducateurs.

Mais ça demande de l'imagination.

Un autre cas me concerne tout particulièrement, l'apprentissage à l'oralité. J'ai mangé ma ration de vieilles (mais jolies) poesies à réciter. La récitation n'est pas un moyen de communiquer ! Pour apprendre à parler il a fallut que j'arrive à l'université.
En quatrième on me forçait à apprendre la langue des italiens (que j'aime bien par ailleurs), alors que je voulais parler l'amour et dire à la belle Laetitia assise à coté de moi en biologie qu'elle me faisait de l'effet. Je n'ai pas eu les mots, même en italien.

Et le sexe, putain le sexe ! Quand est-ce que l'on va enseigner aux enfants des techniques simples, utiles agréable pour vivre une vie sexuelle épanouie.

Élèves, parents d'élèves, professionnels de l'éducation, quand allait vous vous rendre compte que les ministres sont intéressés par une seule chose : augmenter leur pouvoir, et faire des économies.
Les structures qui disent vous défendre et qui sont construite sur le principe de l'élection calcifient l'éducation nationale. A telle point que ce n'est plus une éducation nationale, mais une éducation politique pour vitrifier la société.

Les hommes au pouvoir on besoin de personnes dociles qui appliquent leur règles. Les concours servent uniquement à vérifier que vous êtes capable de supporter toutes les humiliations, privations qu'ils vous feront subir, et que vous reproduirez.

On a pas besoin d'avoir bac+5 pour enseigner en maternelle et en primaire, ni même au collège.

Une bachelière peut apprendre à :
Lire un livre et un article
Écrire une histoire ou développer un argument
Compter
Identifer des schémas et de se projetter
Tenir une conversation séireuse (amoureuse également)
Penser depuis des points de vue différents
Rencontrer des gens qui sont différents de vous
Générer et tester des hypothèses

Ne rien faire, le premier qui bouge (ou pense) a perdu

L'inertie, le dos rond, la guerre des virgules, peuvent avoir leurs avantages un temps. Mais parfois, on peut aussi imaginer.

Sans imagination, il se passe ce qu'il se passe aujourd'hui. Des structures moins calcifiées (mais calcifiantes également) se pointent et raflent les marchés.

Vos représentant élus, sont incapables de se justifier si la constellation d’intérêt qu'ils ont su nouer pour être élus (de manière occulte) ne survit pas, leur principal effort est de maintenir le petit monde à flot. 

Vous êtes capables de penser et d'imaginer au-delà d'eux ! On a le droit de questionner le caractère "obligatoire" de toute structure et de la repenser. L'éducation nationale n'est pas au service de syndicats, de catégories professionnelles, ni même de parents d'élèves organisés. Elle est au service de la nation toute entière. 

Imaginez ! 

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