Aujourd'hui, l'Europe sombre dans l’incertitude, alors que la matinée ensoleillée se reflète dans la Méditerranée, des moments sombres dans la vie des palestiniens.

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Pour un enfant, sa vie enfermée n’est pas lumineuse comme le soleil. L'Europe craint les ténèbres et lâchement abandonne la Palestine dans l'apartheid.
La lune émet une minuscule lumière, pour qu’une femme s'accroche au corps de l'enfant mort, la mère pleure imaginative, n'a pas de prénom et de nom de famille, il a été volé de la même manière que la terre, privant les enfants des rires. Depuis qu'ils sont nés, ils errent avec un cœur blessé, pour le grand-père, pour le père, pour le frère tous prisonniers de l'apartheid.
Quand la clameur et des résonances seront entendues à haute voix ? Pour que la Palestine soit protégée, libérée, pour qu'aucune mère sanglote, pour que les enfants vivent sans oppression.

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Mon ami Chilien Victor Diaz, poète, qui a vécu la souffrance, qui aime la vie, la défendre avec c’est poèmes. Il la dénoncé, il crie pour trouver des voix qui s’élèvent contre cette ignoble injustice et lâcheté, de la part des gouvernants Européens.
Triptyque de Gaza
I. Lettre de Gaza
Dedans le rires, et le champagne
coulait jusqu'au bord de l'indécence
pendant que dehors, rues voisines
et la frontière, le sang coulait aussi.
Ils fêtaient l'arrivé des seigneurs de guerre
dans leurs murs, dans leur ville,
le peuple palestinien pleurait ses morts
et appelait à la justice, il nous appelait.
Une grande fête pour les uns
des larmes pour les autres,
ainsi fut le jour du commencement
de la mise en route de l'ambassade des USA.

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Les enfants ont surtout vu les lacrymogènes
les bruits assourdissants des projectiles
mais les embrassades et sourires de rigueur
remplirent les télés et les journaux.
Les faucons étaient gais et orgueilleux
les plus grand mercenaire de guerre était là,
pendant que les autres Palestiniens derrière le mur
pouvaient crier tout autant sans rien attendre.
Les morts furent du même côté que d'habitude,
le peuple des pauvres, le peuple envahi
celui qui n'a rien demandé et qui paie
des accords internationaux des années quarante.
Le champagne coulait dans les gorges
des hommes et femmes enfermés dans les locaux
de la nouvelle ambassade USA à Jérusalem
signant leur accords entre faucons et dollars.
Le sang des Palestiniens ne les arrête pas pour autant
et le silence des autres nations était assourdissant,
les faiseurs du malheur, bien implantés,
dans les territoires palestiniens ne les voyaient pas.

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II. Petite
à Laila Al Ghandur, 8 mois
et autres enfants assassinés
Pardon
Pardonne-moi
de ne pas avoir sauvé
tes yeux rieurs, tes adorables mains,
ton cœur qui n'avait pas peur
tes noirs cheveux si beaux.
Pardon
Pardonne-moi
de n'être pas arrivé à temps
pour arrêter les balles, les bombes,
les sentinelles d'autre temps
les seigneurs féodaux d'aujourd'hui.

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Pardon
Pardonne-moi
petite colombe qui ne connaîtras pas l'envol
petite fleur qui ne goûteras pas le printemps,
ton nom restera parmi les étoiles
et dans la mémoire des aveugles tireurs.
Pardon
Pardonne-moi
de n'avoir pas pu te protéger
des sionistes enragés et fanatiques
que se revendiquent, tout comme les terroristes,
fils d'un dieu -selon eux- plein d'amour.
Pardon
Pardonne-moi
de t'avoir amenée dans ce bourbier
dans cette atmosphère de terreur
parmi les pilleurs des terres
parmi les assassins de petites filles.
Pardon
Pardonne-nous
ce temps des guerres effrénées,
ces dirigeants sans discernements,
de ne pas respecter ton futur
de t'avoir coupé net les ailes.
Pardon
Pardonne-nous
de notre incapacité d'avoir la paix
d'être en permanence des guerriers assoiffés,
de nous entre-tuer pour des ressources
que renferment les terres d'autrui.

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Pardon
Pardonne-nous
petite sans lendemain,
nouvelle arrivée et déjà partie,
image volée et trop vite passée,
pardonne les aberrations des certains.
Pardon
Pardon
Pardon !!! !!!
III. David à était tué
à Fadil Abu Salah
Il est mort,
il est mort assassiné,
il a été abattu,
il l'a été par un franc-tireur.
Dans sa main, un caillou
dans la bouche, un cri
dans son regard, l'ennemi
dans son esprit, l'espoir.
Un parmi le millier, debout
un parmi le millier, manifestant
un parmi le millier, se battant
un parmi le millier, abattu.
Il était jeune et fort,
il était grand en lui,
il était un exemple,
il était handicapé.

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Sa force, sa liberté
sa force, incommensurable
sa force, le destin
sa force, sa terre.
Il était un cheval
il était sur son fauteuil
il allait en éclaireur
il était sans peur.
Un fusil l'a visé
un fusil a trahi sa vie
un fusil a vomi la mort
un fusil de nuit l'a couvert.
Il a fait face
il a fait front
ils l'on fait tuer
ils l'ont fait étoile.
victor - Paris - 2018

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