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Billet de blog 5 juin 2018

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L'apartheid Palestinien d’Israël

Il est dit que; "Les Etats doivent promouvoir le progrès social et le respect universel et effectif des droits et libertés tout en assurant le maintien des relations amicales entre les nations; ainsi que d'assurer, avec des mesures nationales et internationales, leur reconnaissance et leur application ".

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Aujourd'hui, l'Europe sombre dans l’incertitude, alors que la matinée ensoleillée se reflète dans la Méditerranée, des moments sombres dans la vie des palestiniens.

Illustration 1

Pour un enfant, sa vie enfermée n’est pas lumineuse comme le soleil. L'Europe craint les ténèbres et lâchement abandonne la Palestine dans l'apartheid.

La lune émet une minuscule lumière, pour qu’une femme s'accroche au corps de l'enfant mort, la mère pleure imaginative, n'a pas de prénom et de nom de famille, il a été volé de la même manière que la terre, privant les enfants des rires. Depuis qu'ils sont nés, ils errent avec un cœur blessé, pour le grand-père, pour le père, pour le frère tous prisonniers de l'apartheid.

Quand la clameur et des résonances seront entendues à haute voix ?  Pour que la Palestine soit protégée, libérée, pour qu'aucune mère sanglote, pour que les enfants vivent sans oppression.

Illustration 2


Mon ami Chilien Victor Diaz, poète, qui a vécu la souffrance, qui aime la vie, la défendre avec c’est poèmes. Il la dénoncé, il crie pour trouver des voix qui s’élèvent contre cette ignoble injustice et lâcheté, de la part des gouvernants Européens.

Triptyque de Gaza

I.  Lettre de Gaza

 Dedans le rires, et le champagne

coulait jusqu'au bord de l'indécence

pendant que dehors, rues voisines

et la frontière, le sang coulait aussi.

Ils fêtaient l'arrivé des seigneurs de guerre

dans leurs murs, dans leur ville,

le peuple palestinien pleurait ses morts

et appelait à la justice, il nous appelait.

Une grande fête pour les uns

des larmes pour les autres,

ainsi fut le jour du commencement

de la mise en route de l'ambassade des USA.

Illustration 3

Les enfants ont surtout vu les lacrymogènes

les bruits assourdissants des projectiles

mais les embrassades et sourires de rigueur

remplirent les télés et les journaux.

 Les faucons étaient gais et orgueilleux

les plus grand mercenaire de guerre était là,

pendant que les autres Palestiniens derrière le mur

pouvaient crier tout autant sans rien attendre.

 Les morts furent du même côté que d'habitude,

le peuple des pauvres, le peuple envahi

celui qui n'a rien demandé et qui paie

des accords internationaux des années quarante.

 Le champagne coulait dans les gorges

des hommes et femmes enfermés dans les locaux

de la nouvelle ambassade USA à Jérusalem

signant leur accords entre faucons et dollars.

 Le sang des Palestiniens ne les arrête pas pour autant

et le silence des autres nations était assourdissant,

les faiseurs du malheur, bien implantés,

dans les territoires palestiniens ne les voyaient pas.

Illustration 4

II.  Petite

 à Laila Al Ghandur, 8 mois

et autres enfants assassinés

Pardon

Pardonne-moi

de ne pas avoir sauvé

tes yeux rieurs, tes adorables mains,

ton cœur qui n'avait pas peur

tes noirs cheveux si beaux.

Pardon

Pardonne-moi

de n'être pas arrivé à temps

pour arrêter les balles, les bombes,

les sentinelles d'autre temps

les seigneurs féodaux d'aujourd'hui.

Illustration 5

Pardon

Pardonne-moi

petite colombe qui ne connaîtras pas l'envol

petite fleur qui ne goûteras pas le printemps,

ton nom restera parmi les étoiles

et dans la mémoire des aveugles tireurs.

 Pardon

Pardonne-moi

de n'avoir pas pu te protéger

des sionistes enragés et fanatiques

que se revendiquent, tout comme les terroristes,

fils d'un dieu -selon eux- plein d'amour.

 Pardon

Pardonne-moi

de t'avoir amenée dans ce bourbier

dans cette atmosphère de terreur

parmi les pilleurs des terres

parmi les assassins de petites filles.

 Pardon

Pardonne-nous

ce temps des guerres effrénées,

ces dirigeants sans discernements,

de ne pas respecter ton futur

de t'avoir coupé net les ailes.

 Pardon

Pardonne-nous

de notre incapacité d'avoir la paix

d'être en permanence des guerriers assoiffés,

de nous entre-tuer pour des ressources

que renferment les terres d'autrui.

Illustration 6

Pardon

Pardonne-nous

petite sans lendemain,

nouvelle arrivée et déjà partie,

image volée et trop vite passée,

pardonne les aberrations des certains.

 Pardon

Pardon

Pardon !!! !!!

III. David à était tué

 à Fadil Abu Salah

 Il est mort,

il est mort assassiné,

il a été abattu,

il l'a été par un franc-tireur.

 Dans sa main, un caillou

dans la bouche, un cri

dans son regard, l'ennemi

dans son esprit, l'espoir.

 Un parmi le millier, debout

un parmi le millier, manifestant

un parmi le millier, se battant

un parmi le millier, abattu.

 Il était jeune et fort,

il était grand en lui,

il était un exemple,

il était handicapé.

Illustration 7

 Sa force, sa liberté

sa force, incommensurable

sa force, le destin

sa force, sa terre.

 Il était un cheval

il était sur son fauteuil

il allait en éclaireur

il était sans peur.

 Un fusil l'a visé

un fusil a trahi sa vie

un fusil a vomi la mort

un fusil de nuit l'a couvert.

 Il a fait face

il a fait front

ils l'on fait tuer

ils l'ont fait étoile.

 victor - Paris - 2018

Illustration 8

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