La guerre de Georges Busch, les bombardements et la terreur de Moyen Orient, sont arrivés en Europe.
Comme il est terrible le terrorisme…, quand il frappe aveuglément pour tuer des êtres humains innocents. Il est encore plus terrible quand il est à notre porte, dans notre propre chair, quand les nôtres sont morts.
Voir nos proches disparaître en plein jeunesse ou pour le seul fait d’être Français, des situations pareilles sont inacceptables.
Comme est inacceptable, insupportable de voir des politiciens irresponsables qui rendent hommage à ceux qui se font tuer du fait des leurs propres actions ; ces répulsifs politiciens, complices de ces massacres, qui se présentent aujourd'hui devant les caméras de télévision pour nettoyer leur image d’assassin. Des responsables comme Georges Bush, Tony blair, Nicolas Sarkozy, Bernard-Henri Lévy, devraient rendre compte.
Je me suis imaginé quand les États Unis avec la coalition bombardaient l’Irak, la souffrance, la désolation, les femmes et les enfants cachés avec la peur qu’une bombe tombe sur leur maison. Beaucoup d’enfants se demandaient : pourquoi nous bombardent-ils alors-que nous sommes tellement loin, alors-que nous sommes innocent ?
Nous, les journalistes les plus conscients, l’avions dénoncé alors avec Dominique De Villepin devant l’ONU.
La coalition et l’OTAN ne cessent de semer la haine avec les bombardements. Alors qu’il est impossible aujourd’hui d’identifier les auteurs potentiels des actes terroristes. Il n’existe aucune notion claire de ce qui pourrait remédier à la situation. Ne reste que le sentiment de vulnérabilité que même les actions militaires les plus offensives et les mesures de sécurité les plus envahissantes sont impuissantes à atténuer.
Comment tout ceci est arrivé
L’intervention en Irak a été organisée par une coalition composée de gouvernants irresponsables, et de militaires assoiffés de sang. C’est l’individualisme qui prime, l’intolérance faisant abstraction de l’individualité de l’autre pour l’exterminer. Sans tenir compte de la dignité des populations, prime la barbarie qui a semé entre autres conséquences tragiques : le terrorisme.
Nous les avons vus à la télévision, ces bombardements, de nuit, pendant que les gens dormaient sans défense. Les missiles, les bombes, la panique, la terreur et la violence. On ne voyait pas de morts, c’était, pour nous les occidentaux, comme regarder un film de fiction.
Je fais cette comparaison pour montrer la caricature monstrueuse dans laquelle tombent des gens séduits par l’esprit d’abstraction. Même les médias nous montrent alors que c’est un grand bien fait, ou démontrent le côté juste et positif d’un massacre, alors que c’est un véritable génocide à l’écran. Il y a une divergence irréconciliable entre leurs idées et les réalités vécues par les personnes ordinaires que nous sommes. Une sorte de schizophrénie les habite !
D’autres massacres et assassinats ont suivi avec l’OTAN dans d’autres pays au nom de la liberté et de la démocratie. Des assassinats ciblés avec des drones que les assassins appellent des dommages collatéraux. La notion de justice est enterrée au Guantanamo avec toute licence permise pour la terreur, pour la torture. On nous dit que ce sont des gouvernements démocrates. Ils sont donc exemplaires pour quiconque veut suivre le même Chemin.
J’ai pensé aux bombardements à Gaza, des enfants et des êtres humains tués sans défense, et ces actes qui n’ont jamaisété condamnés par aucun gouvernement. Même au point d’interdire toute manifestation de solidarité pour les victimes.
La Libye a suivi le même sort que l’Irak : destruction des structures, terreur, persécutions, assassinats ; tout y est passé qui a été commandé par des politiciens irresponsables, criminels, populistes et démagogues.
L’OTAN avec ses « cowboys » prêts à tout pour jouer à la guerre, provoquant des conflits en permanence, en définitive, mettent toute l’humanité en danger.
La France, qui, sous le gouvernement du Président Chirac n’a pas accepté avec honneur de se rallier aux assassins pour l’invasion en Irak sans l’accord de l’ONU, est aujourd’hui oubliée.
Mais cette fois c’est en Lybie, que le populisme de Nicolas Sarkozy parti en guerre, a créé le chaos et la terreur dans la population Libyenne. Le populisme continue, avec la démagogie de Hollande qui décidait de suivre le même chemin que Sarkozy, toujours avec l’OTAN.
Comme est-il possible qu’un socialiste puisse prendre le même chemin que l’aile droite de la droite ? Il a fallu les ressources géopolitiques de Vladimir Poutine pour empêcher son rêve de rééditer la Lybie ! Aujourd’hui c’est chose faite mais il a fallu 120 morts à cette heure et combien de blessés et un pays sous le choc qui réalise que la guerre n’est plus seulement chez les autres, loin, très loin. Or l’ingérence de la France à l’extérieur l’a toujours maintenue en état de guerre… Quoiqu’on en pense. Qui le réalise ?
Pourquoi est-ce arrivé ?
On peut voir quand le fanatisme survient lorsque cet aspect destructeur s’accroît hors de toute proportion imaginable. Il peut mener à une situation où la vie humaine est absurdement dévaluée. L’objectif étant la mort, la sienne propre et celle des autres pouvant alors être glorifiée, comme dans les attentats ou avec les bombes humaines.
Quand on permet à des idées désincarnées de nous détourner et de nous séparer du monde des réalités concrètes, on finit par le payer cher et de façon inattendue. Les abstractions de l’idéologie peuvent l’emporter même sur les liens d’amour entre parents et enfants.
En écoutant ou en lisant les nombreuses des déclarations des dirigeant ou de gens qui sont solidaires des organismes internationaux, des députés, des sénateurs, Ministres etc., tous délivrent le même message ; « Un crime contre les valeurs est une attaque à l’Humanité toute entière ». Quelle hypocrisie !!!
Comme si l’Humanité existait seulement dans les pays occidentaux.
Ce genre de déclaration et à la foi individualiste, s’emploie à rabaisser, affaiblir et aliéner l’esprit humain. Les pays de l’autre côté de la Méditerranée, pour eux, ne font pas partie de l’Humanité.
Cette certitude est intrinsèquement aux antipodes de l’humanisme. Je voudrais dire que par rapport au comportement humain, l’universalité de Montaigne dépassait les limites des cultures et des ethnies particulières.
La distinction entre le Civilisé et le Barbare qui sous-tendit des siècles de colonialisme et qui représentait une réalité indiscutable aux yeux de la plupart des Européens, était pour celui-ci une invention absurde. Sa description des populations autochtones du Brésil est audacieuse, juste et imprégnée d’une grande chaleur humaine. Il dit :
« Nous les pouvons donc bien appeler barbares, eu égard aux règles de la raison, mais non pas, eu égard à nous qui les surpassons en toute sorte de barbarie ».
Montaigne était totalement libéré de toutes discriminations et préjugés fondés sur les différences nationales et ethniques qui, aujourd’hui encore, continuent à habiter tant de gens.
Le fanatisme et le dogmatisme revêtent plusieurs formes. Certains peuvent être prompts à les associer aux religions monothéistes, alors qu’en fait ils apparaissent dans l’éventail de tous les domaines de l’activité humaine.
On peut dire que jusqu’à un certain point, toute idéologie concrétise une orthodoxie ou manière figée d’appréhender le monde. Voilà pourquoi, je crois que nous devons par conséquent développer une meilleure compréhension des aspects tant positifs que négatifs de telles orthodoxies, ou les concepts en « Isme ».
Tant qu’une orthodoxie peut soutenir des normes pour diriger les actions des êtres humains vers des buts constructifs, elle est positive. Mais il est possible que de telles notions en « Isme » se mettent à enchaîner la pensée et le jugement du peuple, qui en définitive est libre.
Madame Ayssar Midani, (https://www.youtube.com/watch?v=Y6W1FlCt08o ), citoyenne Franco-Syrienne, raconte comment en Syrie a été orchestrée une manipulation dans la création d’une guerre civile créée par les occidentaux. Avec l’appui des médias et de journalistes bien payés mais très peu informés, ou ignorants, ou anticommunistes.
La politique du Pentagone, avec l’OTAN, cherche de plus en plus un conflit pour pouvoir exister.
Le piège de l’extrémisme est toujours prêt à profiter de la faiblesse et de la folie qui est présent en chacun de nous, avec des tendances aussi destructrices que la haine, la colère ou l’arrogance.
La société de consommation contemporaine, avec son haut degré de développement des sciences et des technologies de la communication, fournit bien des opportunités aux sombres activités de démagogues et à leurs dangereux appels. C’est une façon de dire : je suis conditionné par ce que je construis, c’est moi l’ouvrier.
Guillermo Saavedra