Des années que les violences policières lors de mouvements sociaux font rage. La révolte dite des gilets jaunes expose dans la lumière la réalité crue de ces actes. Mais avant il y eut le mouvement des indignés puis celui des nuits debout. Celui de la ZAD de Sivens s’est achevé par la mort de Rémi Fraisse tué par un garde mobile.
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En ce 2 février je dédie ce recueil de nouvelles à Rémi Fraisse et à tous les morts des violences d'état ces dix dernières années, aux dizaines de blessés graves ou mutilés par la police et son arsenal de guerre en maintien de l'ordre lors du mouvement des gilets jaunes et lors des précédentes crises sociales.
Partout un cortège de mutilés et de blessés graves par des éclats de grenade offensive et de désencerclement ou bien par les tirs de flashball pour toujours la même impunité pour les auteurs qui se replient derrière la légitimité supposée de leur violence, bouclier de la république. Brigades anti criminalités, CRS et gardes mobiles sont les anges noirs de ce fléau qui lacère nos démocraties, les procès en comparution immédiate, la caution de la justice aux dérives policières, les interdictions administratives de manifester, un chèque en blanc pour l’extrême droite aux portes du pouvoir.
Ces textes vous plongeront au plus près de la fureur de ces uniformes bien loin de la fiction sécuritaire que la république souhaite leur donner.