Bob Woodward et Carl Bernstein, les deux journalistes qui ont enquêté sur le scandale du Watergate, pour le compte du Washington Post, ce qui a eu pour conséquence la démission du président américain Richard Nixon.
Les Hommes du président est l'un des nombreux films au cinéma racontant les péripéties d'un journalisme d'enquête, toujours cité comme une référence un demi-siècle plus tard. (sources Wikipédia)
Tout ce mélange dans ma tête
Les Hommes du président Fabrice Arfi et Carl Bernstein, non, Bob Woodward et Karl Laske, non Fabrice Arfi et Karl Laske.
Le Washington Post reçoit en 1973 le prix Pulitzer du service public pour les articles de Woodward et Bernstein sur l'affaire du Watergate et la destitution de Nixon. (sources Wikipédia)
En France, les journalistes d’investigation ne sont pas des héros, ils sont en voie de disparition, en France ils sont obligés de se justifier. Ce sont les derniers journalistes qui font des enquêtes poussées dont la justice doit se saisir parce que la Police est trop occupée à frapper et à gazer une jeune manifestante. En France, les juges doivent se cacher et être protégés! Quand l’IA aura envahi toutes les rédactions des Médias Mainstream, nous pourrons encore peut être écrire notre mécontentement sur les blogs, si nous le pouvons!
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Je viens de lire un magnifique article sur BLAST, je vous recopie un extrait en vous conseillant vivement de lire l’intégralité de l’article.
Robert Redford, l’homme qui souffle à l’oreille des hommes
Robert Redford est mort mardi 16 septembre à 89 ans dans son domicile de l’Utah. Trop peu reconnu pour son talent de réalisateur, il reste un des acteurs les plus exigeants d’Hollywood et le fondateur émérite de Sundance, le festival des films indépendants qui ont pris de plus en plus de place aux USA grâce à lui. Robert Redford était aussi un écologiste convaincu et convaincant. Retour sur une belle vie, les lieux de ses films et de ses combats, par un chroniqueur énamouré.
Robert Redford est mort. Rien que d’écrire ça me rend triste. Triste de vivre dans un monde sans lui. Triste que son talent d’acteur ne soit pas reconnu. Triste que son engagement à gauche ne soit pas (assez) connu. Triste que son nom n’évoque aux jeunes que le sketch des Inconnus. Triste que le monde et le cinéma ne réalise pas qu’en perdant Redford, mort le 16 septembre dans sa résidence de l’Utah à 89 ans, on a perdu Le Meilleur, titre du film de Barry Levinson de 1984. Sur l’affiche, on voit juste un beau gosse un peu vieillissant, une star de ciné parmi d’autres. Il est pourtant tellement plus.
Redford est victime de sa belle gueule. Blond comme les blés de l’affiche. Aux yeux bleu ciel, pour ne rien arranger. Son physique lui vaut un statut de sex-symbol des seventies – ses fans femmes lui envoyaient leurs petites culottes, relève Libération – et lui interdit d’être considéré pour son jeu. En trente-quatre films et soixante-ans de carrière il n’a jamais reçu l’Oscar du Meilleur acteur. Le seul qu’on lui décerne est celui de Meilleur réalisateur pour le premier de ses dix films, Des gens comme les autres (Ordinary People, 1980). Tellement injuste pour un acteur si talentueux.
Charles Robert Redford Jr. (son vrai nom) commence à Broadway, à 27 ans. Il crée la pièce de Neil Simon Pieds nus dans le parc (Barefoot in the Park) le 23 octobre 1963 au Bitmore Theater, avec Elizabeth Ashley, dans une mise en scène de Mike Nichols. Qui songe un temps à lui pour Le Lauréat (The Graduate, 1967) mais trouve invraisemblable qu’il joue un loser – sympa pour Dustin Hoffman. La pièce a un tel succès qu’elle s’achève le 25 juin 1967. Pour avoir été acteur moi-même quinze ans, je vous le dis : on ne joue pas 1530 représentations si on est mauvais. Il reprend son rôle au grand écran dans l’adaptation de Gene Saks la même année, avec Jane Fonda comme partenaire. S’il débute a la télévision avec La Quatrième dimension (The Twilight Zone) ou Alfred Hitchcock présente (Alfred Hitchcock presents), c’est ce film qui le change en star…(Sources BLAST David Marquet)