- Parti socialiste : 1,75 % avec Anne Hidalgo, championne du vide intersidéral.
- Écologistes : 4,63 % sous la houlette de Yannick Jadot, éco-désespérant.
- Communistes : 2,28 %, emmenés par Fabien Roussel, flicophile à ses heures perdues.
Ensemble, ces trois mastodontes de la débâcle cumulent à peine 10 % des suffrages, soit un poids électoral à peine suffisant pour faire trembler une biscotte. Mais cela ne les empêche pas de monopoliser les plateaux télé, avec des égos à faire rougir notre super président. Finalement, ils ont au moins un point commun avec Macron : ne plus rien représenter, sauf leur talent à être nuisibles.
Mais qui sont ces joyeux drilles ?
Fabien Roussel, ce communiste au cœur tendre pour la maréchaussée, préfère fouler au pied l’abrogation de la réforme des retraites, histoire de réchauffer son image. Les militants pur jus, eux, se pincent encore pour s'assurer qu’ils ne sont pas coincés dans un cauchemar digne de Kafka.
Côté écolos, les EELV (version 2.0) ont cru qu’un ravalement de facade suffirait à se refaire une santé. Mais à les voir lorgner la gamelle de Macron, ils auraient intérêt à consulter François de Rugy pour des cours de "homard durable".
Quant aux socialauds, fidèles à leur ADN de Judas professionnel, ils continuent de trahir avec une application émouvante. Souvenez-vous de Hollande, ce grand stratège de la duplicité, qui déclarait bravement : « Mon adversaire, c’est le monde de la finance », avant de nommer Macron, valet zélé de la finance, ministre de l’économie. Une trahison qui nous coûte encore aujourd’hui : Macron s’accroche à son poste comme une bernique à son rocher.
Mais pourquoi ces micro-partis sont-ils si arrogants ?
Bonne question, ma bonne dame ! Parce qu’ils ont des députés, pardi ! Et comment ont-ils réussi cet exploit, alors qu’ils pèsent moins qu'un sachet de chips à l'apéro ? Grâce à la France insoumise, qui a joué les entremetteuses pour faire barrage aux fachos en créant un front commun.
C’est ainsi que les cocos, écolos et socialauds ont échappé au naufrage et raflé quelques sièges à l’Assemblée. Mais au lieu d’un merci, ces ingrats crachent aujourd’hui sur la FI, trop à gauche à leur goût. Parce que la gauche, voyez-vous, donne de l’urticaire à Macron, qui n’a même pas besoin de se fatiguer : il pulvérisera ce "nouveau Front populaire" sans trembler.
Et après ?
Après, la voie sera grande ouverte aux fachos, qui se frottent déjà les mains à l’idée des prochaines législatives. Mais ne vous inquiétez pas, les apparatchiks des petits partis se contenteront bien de jouer les supplétifs. Quant aux militants sincères, ils peuvent toujours pleurer : dans ce cirque, les clowns tristes ont toujours le dernier mot.