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Mammouthe à poil laineux utopiste

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Billet de blog 18 septembre 2025

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L'unité ou le chaos : le choix des urnes

Il y a près d'un siècle, après une guerre qui a tout dévasté, nos aïeux ont eu une intuition géniale : s'unir pour construire les « Jours heureux ». C'est ça l'unité. Pas juste une idée, mais une force. Et aujourd’hui, face aux défis qui sont les nôtres, la question se pose à nouveau : est-on capables de reproduire cet exploit ?

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Sur les réseaux, ça aboie de partout. Moi, les opinions, y compris la mienne, je m'en fiche. Ce qui compte, ce sont les plus fragiles. L’unité n'est pas une option, c’est une nécessité. C'est la seule porte de sortie pour gagner les élections. Non pas pour faire plaisir aux chefs de partis, mais pour ceux qui galèrent.

Alors où est le problème ? Il est simple : c’est l’égo des chefs. Les dirigeants de partis ont l’air de ne se soucier que de leur propre carrière, de leurs postes et de leurs mandats. Le peuple ? La vie des gens ? Les difficultés quotidiennes ? C’est comme si ça ne les concernait pas. La vérité, c’est qu’ils préfèrent le confort de leur chapelle à l’unité.

Ils jouent avec le feu. En choisissant de s'affronter, ils risquent de finir en marges d'erreur. Des scores à un chiffre, l'oubli politique et la disparition pure et simple. Et si les fachos l'emportaient par les urnes, qu'aurions-nous à nous dire ?

On se refilerait la patate chaude :

  • « C’est la faute aux socialistes, toujours des traîtres ! »

  • « Et les écolos, pas mieux, ils ont fricoté avec les macronistes ! »

  • « Les insoumis, trop sectaires ! »

  • « Les cocos, plombés par leur nom ! »

Et pendant qu'on se déchirerait, les électeurs du camp d'en face se riraient de nous : « Ils étaient tous pourris, on les a virés ! ». On continuera à s'invectiver ? Peut-être. Mais on aurait surtout tout perdu.


L’unité, d’accord, mais avec qui ?

C'est bien beau de parler d'unité, mais avec qui et pour quoi ? Faisons l'état des lieux de la gauche aujourd'hui :

  • Le Parti socialiste : carbonisé, à l'agonie. Son programme est famélique, sa base militante a déserté et il n’a plus d'électorat. Il ne reste qu’une poignée de sociolibéraux qui rêvent de refaire du Macron sans Macron.

  • Les Écologistes : un parti qui n’a jamais su parler aux classes populaires. Lui aussi partiellement soluble dans le macronisme et son électorat n’a jamais décollé.

  • Le Parti communiste : une ombre de lui-même, plombé par un chef qui n'arrive pas à se relever.

  • Et les Gugusses divers qui veulent exister sur le dos des autres.

Et puis, il y a La France insoumise : un programme solide, des militants, une base électorale qui tient la route. Mais on lui reproche de ne pas faire l'unité, alors qu’elle la fait, quitte à se faire poignarder dans le dos. Et bizarrement, ce sont les partis en lambeaux qui prétendent dicter la marche à suivre.

C'est un spectacle grotesque. On a une force motrice, mais qui est freinée par des boulets. Et ces boulets, au lieu de se faire discrets, sont les premiers à donner des leçons.

Moi aussi, « I have a dream… ». Je rêve d'une nation qui se relève, unie. Sous la bannière d'une gauche enfin réunie.

Mais J'ai fait un cauchemar . Une primaire socialiste où tout le monde trahit. Où je voyais, un Glucksmann Président, avec une Léa Salamé en Première Dame et Bibi le copain nazi sans prépuce, protégé par la France.

Ça aurait de la gueule. Une gueule cassée. Une gueule qui mériterait bien de se faire botter le cul par les fachos cinq minutes, histoire qu'on se réveille.

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