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Mammouthe à poil laineux utopiste

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Billet de blog 22 octobre 2025

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L’ignoble hold-up démocratique des MacroSocialauds

« Aucun socialiste n’acceptera jamais de devenir le supplétif de la macronie », déclarait avec emphase le chef des traîtres, en août 2024, lors de l’université d’été du PS.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Nous n’avons pas oublié non plus que vous étiez celui qui affirmait, il y a à peine plus d’un an :

« Je suis pour l’abrogation de la réforme des retraites, comme l’est une majorité des parlementaires et l’ultra-majorité des Français. »

Aujourd’hui, votre refus de voter la motion de censure est justifié par un engagement de Sébastien Lecornu à ne pas recourir à l’article 49.3 de la Constitution — comme si cet engagement suffisait à protéger la démocratie.
Or, chacun sait que cet engagement n’épuise en rien les recours autoritaires permis par la Constitution de la Ve République :

  • l’article 47 permet de contourner le vote parlementaire via des ordonnances,

  • l’article 40 rend irrecevable tout amendement modifiant recettes ou dépenses,

  • et l’article 44.3 permet à l’exécutif de ne soumettre au vote que les amendements qu’il accepte lui-même.

« La parole donnée engage l’homme autant que la loi. » — Jean-Jacques Rousseau


La “suspension” qui n’en est pas une

Ce que le Premier ministre a proposé n’est pas une suspension mais un simple décalage d’application du calendrier de la réforme.
Une suspension aurait signifié : maintien à 62 ans et 9 mois, inscrit dans la loi, et décision reportée au prochain gouvernement. Ce n’est pas le cas ici.
Les MacroSocialauds ont choisi de se laisser rouler dans la farine — encore une fois.

« Ce n’est pas la promesse qu’il faut croire, mais l’homme qui la fait. » — Charles de Gaulle


L’austérité en embuscade

Pendant ce temps, dans l’ombre, Sébastien Lecornu prépare un véritable plan d’austérité :

  • Gel des pensions de retraite → baisse de pouvoir d’achat pour 18 millions de personnes.

  • Gel des prestations sociales → baisse de pouvoir d’achat pour 4 millions de ménages.

  • Gel du point d’indice de la fonction publique → impact sur 5,8 millions d’agents.

  • Gel des barèmes de l’impôt → au moins 200 000 foyers supplémentaires imposés, avec perte de droits sociaux.

  • Doublement des franchises médicales et participations forfaitaires.

  • Fiscalisation des indemnités d’arrêt de travail en ALD.

  • Baisse du salaire net des apprentis et fin de l’aide au permis de conduire.

À cela s’ajoutent des coupes budgétaires massives :

  • 2,5 milliards d’euros pour la mission travail et emploi

  • 900 millions pour la cohésion des territoires

  • 800 millions pour la solidarité et l’égalité des chances

  • 300 millions pour la jeunesse et les sports

  • 200 millions pour la culture

« Ce qui est contraire à l’honnêteté ne saurait être utile à la République. » — Cicéron


Une parole trahie

Cher Olivier Faure, leader des MacroSocialauds, le peuple de France se souviendra longtemps de votre trahison pour ne pas avoir voté la motion de censure, équivalant de fait à un soutien au budget gouvernemental.

Nous n’avons pas oublié que votre élection à l’Assemblée s’est faite dans le cadre du Nouveau Front populaire, une union forgée contre le Rassemblement national et pour rompre avec le macronisme.
Votre mandat n’était pas de “décaler” une réforme, mais de l’abroger :

« Abroger immédiatement les décrets d’application de la réforme d’Emmanuel Macron passant l’âge de départ à la retraite à 64 ans » et de « réaffirmer l’objectif commun du droit à la retraite à 60 ans » contrat du NFP.

« La première vertu d’un homme politique, c’est la droiture. Sans elle, tout le reste s’effondre. » — Georges Clemenceau


La survie d’un appareil contre la parole donnée

S’il vous reste une conviction, elle n’est pas tournée vers le peuple, mais vers la survie du Parti socialiste et de son appareil d’élus. Vous feignez de croire que quelques « concessions » pourront inverser une politique menée sans partage depuis 2017.

Mais nous, des millions de citoyens, refusons d’être entraînés dans le précipice par ceux qui ont trahi la parole donnée.

« La confiance est comme un papier : une fois froissée, elle ne retrouve jamais sa forme initiale. » — Jean-Paul Sartre


Conclusion

Les semaines à venir diront si vous assumerez pleinement votre rôle de béquille de la macronie.
Mais une chose est sûre : la mémoire populaire est longue, et la parole trahie laisse toujours une trace indélébile.


« L’honnêteté est la première des vertus politiques, car elle est la seule qui ne se décrète pas. » — Albert Camus

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