Ô Président, mon Président !
Un séraphin vespéral s'est glissé dans mes songes pour me susurrer aux esgourdes : « # V, # Valérie, # Valeurs, # Victoire. »
Au réveil, je me sens d’humeur vipérine : mieux vaut se glisser dans le costume de super-sycophante « # Pit Viper Bite » que se soumettre sempiternellement au spectre judiciaire qui vise la récession de la liberté de conscience et de la liberté d’expression.
En l'occurence, quand la vieille mère-patrie est sommée de laisser la place à la jeune nation start-up, le délit d'outrage disparaît de fait et le processus de feedback doit permettre d'instaurer un cercle vertueux dans les relations sociales.
Face aux forces de l'ordre (néolibéral établi), il est donc sain que se développent en réaction les « forces d'ordre ». Avec toute l'impartialité d'une Thémis, la grande déesse grecque chargée de l'Ordre du Monde, il faut éviter le chaos en assurant la transition entre l'équation du Ministère de l'Intérieur et un algorithme plus républicain :
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Violence forces de l'ordre = coef de proportionnalité * Violence manifestants
--> Pugnacité Opposition = coef de proportionnalité * Incohérence Etat
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Guère d'eau et guerre de l'eau
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Moins 20% d'eau potable par habitant en 20 ans
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L'alerte a été lancée lors du Forum de Davos, le 19 janvier 2023. L'eau étant à la Terre, ce que le sang est à l'Homme, il n'y a pas meilleur objet que la gestion de ce fluide vital pour « monitorer et factualiser » la cohérence du Pouvoir.
Les intervenants de la session se voulaient optimistes : il existe des solutions pour continuer à jouir du bien-être que l'eau procure, à condition que les politiques comprennent le problème, aient à coeur de le solutionner et soient ambitieux...
Sur base des orientations fixées par le Forum de Davos en janvier, un plan mondial a donc été développé en mars à la conférence de New-York et à la conférence des Nations Unies pour aboutir à sa déclinaison locale : le 30 mars, pour la France, avec le Plan Eau de l'Elysée.
Se battre contre le gaspillage de l'eau est un combat d'envergure, digne d'un Président qui a mené si virilement la guerre contre la Covid, la Russie, la retraite. Quelle déconvenue ! Pour la plus précieuse des matières premières, on reste sur notre soif avec un plan gouvernemental pusillanime et un engagement a minima.
D'ailleurs dans la vidéo, on entend le panel regretter l'absence de volonté politique malgré l'échéance de 2030 où le déficit catastrophique de 40% en eau aura un impact sur la sécurité de l'humanité.
Ho !
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Moins 50% de spermatozoïdes en 50 ans
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Agrandissement : Illustration 2
Contrairement à l'histoire de la poule et de l'oeuf, on sait maintenant que c'est un manque de courage qui est à l'origine de la disparition de la moitié des spermatozoïdes depuis 1973.
Pour la guerre en Ukraine, l'état sort de ses bourses 413 milliards d'euros pour refaire le stock national de munitions, mais pour l'eau, le budget est aussi pauvre que les testicules en spermatozoïdes.
Pire, dès le 5 avril, ont été annoncées la réutilisation des eaux usées sans tenir compte de leur toxicité ainsi que l'autorisation de poursuivre l'utilisation d'un pesticide qui empoisonne déjà la moitié des nappes phréatiques françaises et fait courir à plusieurs millions de français le risque de développer un cancer.
S'il ne s'agit pas d'une nouvelle affaire des poisons (comment envisager qu'un obscure ministre de l'agriculture détrône la Montespan ?), serait-ce dévier que de suggérer une politique de l'eau à la mords-moi le noeud ?
Confusion du prix et de la valeur : une morale à vau-l'eau
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1/6 citoyen a des difficultés pour procréer
2/3 des citoyens de la Convention favorables à « l'aide active à mourir »
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La construction des mega-bassines ou l'implantation d'usines de batteries consommant 4 millions d'eau par jour sont les stigmates d'un pouvoir qui n'accorde aucune valeur à l'eau alors que la pénurie d'eau, la pénurie de spermatozoïdes, la pénurie de soignants pour une fin de vie sereine sont des promesses de juteux marchés, où rareté rime avec prix exorbitant.
Mais le peuple ne veut pas être le serviteur écarlate d'un Président qui se prend pour le maître dans cette histoire d'eau.
Que le mythe de Thémis nous encourage à réformer nos institutions pour que la gestion de l'eau soit juste et assure un avenir pérenne, une vie au fil de l’eau où l'on entre et dont on sort sans devoir faire appel à la technologie.
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