IL avait donc décidé de s’adresser, un dimanche soir sur les deux grandes chaînes nationales de télévision, face à des journalistes complaisants, à une heure de grande écoute. IL avait souhaité une nouvelle fois rassurer ses concitoyennes et ses concitoyens sur la situation économique, sociale, écologique. L’inflation grignotait le pouvoir d’achat, la crise politique au cœur d’un pays d’Afrique déstabilisait les troupes militaires dont IL était le chef, la question migratoire inquiétait, paraît-il, ses compatriotes et ceux-ci se demandaient de quoi serait fait le prochain programme écologique de la Présidence.
Une annonce avait retenu l’attention des commentateurs politiques et des médias en raison du caractère familier de sa présentation. « Nous sommes attachés à la bagnole, nous aimons la bagnole. Et moi je l’adore ! » avait-t-il déclaré avec son autorité et son assurance coutumières, reprenant à peu de chose près, les mots de son bienaimé Ministre de l’Économie prononcés quelques années plus tôt. S’adressant en ces termes, depuis son Palais, à son peuple au moment où celui-ci passait à table, IL lui renvoya l’image apaisante et flatteuse, tant espérée, de l’individu des temps modernes automobilisé, serein, décomplexé, peu enclin à la désintoxication, sûr de son bon droit, ayant chassé de son esprit tout sens critique et tout questionnement relatif au bouleversement climatique.
A l’écoute de ces propos un brin machistes, on l’imaginait volontiers, plus jeune – avant qu’il n’accède aux différentes fonctions lui fabriquant l’image d’un homme prétendument providentiel – au volant d’une voiture décapotable, son épouse amoureusement assise à ses côtés, tous deux cheveux au vent. Une conduite sportive pour cet homme jeune et ambitieux, trop heureux d’offrir à sa compagne ivresse et frivolité car la vitesse est avant tout un plaisir dont il convenait de jouir sans modération.
Quelques décennies plus tôt, le jeune sociologue Jean Baudrillard, décryptant ‘’le système des objets’’, notait à propos de l’euphorie automobile : « La mobilité sans effort constitue une espèce de bonheur irréel, de suspens de l’existence et d’irresponsabilité. […] Au-delà de cent kilomètres-heure, il y a présomption d’éternité (de névrose aussi peut-être). »[1] Manifestement, la bagnole générait chez l’humain différents troubles du comportement qu’IL ne souhaitait pas effacer et comme le déplacement était une nécessité, il n’y avait aucune raison, selon lui, de l’entraver.
Bien que les rôles sociaux aient évolué, permettant fort heureusement aux femmes de ne plus être invisibilisées dans les espaces public et politique, de s’éloigner de l’intimité du foyer et présentement d’accéder massivement à la conduite automobile, la bagnole n’en demeurait pas moins l’objet fétiche, la chose du mec ayant une conscience exacerbée de sa virilité ! Il régnait en maître sur l’univers de la mobilité sans effort et IL n’avait pas manqué de souligner cette singularité masculine en déclarant adorer la bagnole.
Celle-ci était-elle vraiment l’un des moyens les plus efficaces d’accéder à la liberté sans la moindre entrave ? A l’origine produit de luxe, la voiture procurait à l’élite sociale susceptible de l’acquérir distinction et prestige. Sa démocratisation, fruit d’une production de masse, devait permettre à l’industrie automobile d’engranger des profits considérables et d’offrir conjointement à toutes et tous ce plaisir immodéré de la vitesse, sans compter l’autonomie et l’indépendance promises par le discours malicieux de la publicité. Ce ne fut et ce n’était encore qu’une illusion ! L’automobiliste consentant, abandonnant bon gré mal gré la marche à pied, la bicyclette voire le transport en commun, allait devoir subir l’obligation de consommer de nouveaux produits industriels et de recourir à de multiples services marchands, aux coûts croissants lesquels occuperaient désormais une part non négligeable de son budget. La liberté tant espérée de traverser les grands espaces urbains et autoroutiers en un temps record s’était très vite transformée en un véritable cauchemar lorsque les interminables embouteillages, endurés dans l’autosolisme[2], devinrent son lot quotidien.
Avant de déclarer publiquement sa flamme pour la bagnole, IL aurait été bien inspiré de relire les analyses de Ivan Illich et Jean Pierre Dupuy au sujet de ce qu’ils appelaient la vitesse généralisée[3]. Ils avaient démontré, alors qu’IL n’était qu’un gamin, que si l’on intègre dans le temps de déplacement d’un véhicule, outre les périodes d’embouteillage, le temps de travail nécessaire à son acquisition, à l’achat de l’essence, au paiement de l’entretien, de l’assurance, des péages, des contraventions ou des impôts, la vitesse généralisée, au cœur des sociétés modernes, n’excédait guère 6 kilomètres-heure, soit à peu de chose près celle du piéton (4 Kilomètres–heure). En moyenne on se déplaçait réellement chaque jour en voiture à la vitesse de 26 kilomètres–heure ![4] De toute évidence, l’abondance de bagnoles, dans les grands ensembles urbains avait rendu au marcheur et au cycliste un avantage non négligeable !
Adepte du grand écart depuis sa prise de pouvoir, IL avait tenté obstinément d’apporter au peuple la preuve que des forces antagoniques pouvaient aisément se fondre dans une stratégie politique prétendument révolutionnaire. IL avait voulu ainsi éliminer de l’imaginaire collectif le clivage politique traditionnel entre la gauche et la droite ainsi que les rapports sociaux nés avec l’ère capitaliste afin de mieux ignorer ceux qui, à ses yeux, ne sont rien. De même, le ‘’Make our dear planet great again’’, propulsé avec aplomb au début de son mandat -opération de pure communication qui aurait pu faire frissonner quelques écologistes benêts- et la réindustrialisation verte n’étaient plus, à ses yeux, antinomiques depuis que fleurissaient de nouveaux éléments de langage officiels autour de la décarbonation. Jonglant allègrement avec les oxymores, IL avait déclaré vouloir réindustrialiser de manière décarbonée en respectant la biodiversité et en créant de bons emplois. Après le développement durable, la croissance verte, il s’était fait le chantre d’une écologie économiciste qui devait concilier ce qui n’était pas conciliable !
Serait-il sot de rappeler que l’industrialisme exigeait un mode de production hautement capitalistique, sollicitant une forte consommation d’énergie, une impitoyable division taylorienne et fordienne du travail de manière à développer une optimale puissance productive ? Industrialisme, gains de productivité et capitalisme sont indissociables et il n’était pas sûr que cet attelage déjà ancien ait été conforme aux impératifs écologiques. L’écologie, par nature subversive selon les analyses de certains précurseurs de la décroissance choisie, pouvait-elle s’accommoder d’une recherche obsessionnelle de compétitivité et de profits ? Mais IL n’en démordait pas, la décarbonation du nouveau modèle industriel, assurée principalement grâce à l’électricité nucléaire, garantirait immanquablement à ses yeux l’amélioration de la qualité de vie.
Désireux d’ajouter un désordre national au désordre du monde, IL avait déclaré, au mi-temps de son règne, souhaiter la réalisation de plusieurs réacteurs nucléaires à eau pressurisée dans un proche avenir. Celui-ci serait électrique ou ne serait pas ! Une de ses nouvelles recrues, Président d’une communauté urbaine régionale et devenu Ministre, lui avait emboîté le pas en attirant sur son territoire des entreprises nationales et étrangères afin qu’elles produisissent les indispensables batteries électriques qui équiperaient de nouvelles bagnoles estampillées vertes et propres. Un pacte éducatif promptement mis en place sur ce territoire régional, apporterait la main d’œuvre disciplinée et dévouée à la réussite du pharaonique projet industriel décarboné.
Quelques années seulement après la catastrophe qui traumatisa un grand pays d’Asie et le reste du monde, IL voulait tout ignorer du risque nucléaire dont les moyens techniques considérables finiraient par se retourner contre leurs créateurs, IL se refusait d’élargir sa conscience morale, IL n’avait pas le courage d’avoir peur ![5]
Fidèle parmi les fidèles de la Sainte croissance, défenseur inconditionnel du moteur électrique, IL souhaitait promettre à la voiture équipée de ce moteur une nouvelle aventure industrielle. L’argument avait de quoi séduire les plus récalcitrants puisque des études démontraient que la voiture électrique émettait cinq fois moins de CO2 que la voiture au pétrole. Mais cet homme souverain, passionnément amoureux de la bagnole, avait-t-il mesuré tous les impacts de la massification de cette chose-là, électrifiée, qui constituait à ses yeux une innovation technologique majeure ? Était-il en capacité d’admettre que des esprits chagrins, lanceurs d’alerte bien informés, vinssent lui apporter la contradiction ?
Les particules fines, responsables annuellement de près de 40 000 décès prématurés dans le pays qui l’avait vu naître, étaient dues, avançaient-ils, à l’abrasion des freins, des pneus et de la chaussée. La voiture électrique, assurément, ne ferait donc pas baisser cette pollution atmosphérique. Avec l’usage généralisé de ce type de véhicule, la dépendance à une seule source d’énergie -le pétrole- disparaîtrait mais elle serait remplacée par une demande accrue, proche de l’addiction, de plusieurs métaux comme le nickel, le cuivre, le cobalt, le lithium. Les lanceurs d’alerte précisaient que l’extraction du cobalt sur certains territoires africains était assurée, dans des conditions inhumaines, par des hommes et des enfants, esclaves d’un métal devenu subitement précieux[6]. Quant au Lithium, son utilisation n’était pas sans risque et l’inquiétude était de mise lorsqu’une batterie LFP (lithium, fer, phosphate, débarrassée du cobalt) s’enflammait car il était très difficile de maîtriser le feu [7].
Si, au prix d’un travail mental contraint particulièrement douloureux, les contradicteurs parvenaient à se détourner du risque nucléaire avéré – que des nucléocrates décomplexés et irresponsables ne voulaient plus concevoir -ils en viendraient néanmoins à conclure que pour faire rouler des voitures électriques, une quantité considérable d’électricité était requise. En 2050, elle pourrait avoisiner les 100 térawatts-heure, soit l’équivalent de 20% des consommations présentes[8]. Une tension sur le réseau électrique national et européen était probable ! Quant au coût plus élevé du véhicule électrique, pouvaient-ils se satisfaire d’un leasing même modéré (qu’IL avait annoncé avec un enthousiasme non dissimulé) en raison d’un asservissement de longue durée des automobilistes à la finance mondialisée ?
La voiture électrique n’était donc pas la solution miracle et il était bien imprudent d’en faire un véhicule propre voire écologique. Certes, l’avenir de la voiture était peut-être électrique mais la voiture, dévoreuse de temps et d’espace, n’était pas l’avenir de leur mobilité, clamaient celles et ceux qui invitaient celui qui adorait la bagnole à modérer ses ardeurs ![9]
Plus libéral que libertaire, omniprésent et omnipotent, jeune dans son apparence et ses promesses mais vieux par ses choix et sa stratégie politique, IL était profondément conservateur. IL voulait que tout change pour que rien ne change. On le sait, l’amour rend aveugle et ses louanges adressées à la divine bagnole, de surcroît électrique, l’empêchaient de voir, ou pour le moins de percevoir, les dommages idéologiques collatéraux provoqués par le soutien inconditionnel apporté à cet engin auto-mobile. IL avait reçu dans les salons de son Palais un des milliardaires les plus en vue de l’époque moderne, lequel avait investi dans un réseau social de microblog, dont les ramifications étaient planétaires, ainsi que dans la conquête spatiale et la voiture électrique. Une célébrité cynique connue également pour ses orientations politiques fascisantes, dénonçant vigoureusement l’arrivée massive de migrants aux portes de l’Europe pour mieux soutenir une organisation politique d’extrême droite apparue dans le pays qui a vu naître un totalitarisme monstrueux et sanguinaire. Rien de très nouveau, avait-on dit, puisqu’un de ses prédécesseurs, industriel visionnaire, créateur de la chaîne de montage, en outre antisémite, apporta un soutien financier non négligeable au Parti national-socialiste des travailleurs de ce pays !
On pouvait imaginer que par miracle, un nombre croissant d’automobilistes s’en remettraient aux recommandations des experts du climat- lesquels depuis plusieurs années rédigeaient des rapports fort utiles- et choisiraient de réduire significativement leur dépendance à la bagnole. Il aurait été probable que, du haut de son promontoire présidentiel, considérant cette attitude révoltante et menaçante pour l’équilibre de l’économie nationale, IL aurait exigé des deux chaînes de télévision nationale qu’elles bousculent leur programmation afin de lui accorder, dans les plus brefs délais, au moment où le peuple se mettait à table, l’opportunité de plaider à nouveau, face à des journalistes complaisants, la cause de la bagnole qu’IL adorait.
Aurait-il accepté d’écouter la colère du peuple qui grondait en raison des menaces qui pesaient lourdement sur le climat ? Aurait-il osé, à l’instar de l’un de ses prédécesseurs, à qui IL prêtait une indulgente attention, déclarer que ‘’l’écologie, ça commence à bien faire !’’ ? Certaines langues, mauvaises probablement, le redoutaient, évoquant notamment son mutisme face aux projets controversés de construction de nouvelles autoroutes dans certaines régions du territoire qu’il administrait dans sa globalité. Aucune main tendue vers ces activistes courageux, prêts à mettre leur vie en danger en renonçant de s’alimenter et de boire, qui dénonçaient le cycle infernal selon lequel plus de kilomètres d’autoroute généraient plus de voitures et plus de voitures généraient plus de kilomètres d’autoroute et par voie de conséquence une artificialisation galopante des terres cultivables ! Peu importe, pour le maître des horloges, que des arbres multi-centenaires aient été abattus !
Le conservatisme dont IL faisait preuve, trahissant de la sorte ses propres engagements, l’amenait à préférer le maintien strict de l’ordre social à la sauvegarde des libertés publiques. Flanqué de son Ministre de la police de la Pensée, qu’il n’avait jamais désavoué -en dépit de propos et de décisions pour le moins inappropriés- IL invoquait très régulièrement, au nom de l'État sacralisé qu’IL dirigeait fermement, le monopole de la coercition physique légitime, justifiant ainsi toutes les formes de violences policières. Pour ce duo de choc, les risques de troubles à l’ordre public étaient omniprésents surtout lors de manifestations de rue, quand bien même celles-ci se déroulaient de manière festive et dans la bonne humeur.
Ainsi, de nombreux activistes de l’écologie, qui se soulevèrent face à un colossal projet inutile, injustifié, de retenue d’eau, étaient devenus à l’appui d’une communication ministérielle insolente et mensongère, des écoterroristes radicalisés. Ils eurent la faiblesse de penser que l’eau, bien commun par nature, ne pouvait en aucune façon faire l’objet d’un accaparement réalisé au bénéfice exclusif de quelques agriculteurs-exploitants convertis à l’agro-industrie, grande consommatrice d’hydrocarbures destinés à la réalisation des engrais de synthèse. Le lieu de la manifestation devint très vite un authentique champ de bataille où les policiers, aux ordres d’une chaîne de commandement venue de très haut, se montrèrent particulièrement violents, blessant sauvagement bon nombre de personnes présentes. Sa vision économiciste de l’écologie dont IL se faisait l’ardent défenseur, afficha ce jour-là toute sa perfidie.
IL avait pourtant, il est vrai, mis sur pied, quelques temps après que son pouvoir eut été sévèrement ébranlé par un mouvement social de grande ampleur, une convention démocratique pour le climat (CDC) réunissant des citoyens désignés par tirage au sort, chargés de suggérer un certain nombre d’actions propres à répondre à l’urgence climatique. En matière de transport, ils proposèrent notamment une augmentation effective de l’offre de trains, principalement sur les axes régionaux en évitant d’accorder la priorité aux déplacements réalisés à grande vitesse. Pour les milieux urbains, ils n’hésitèrent pas à reprendre les analyses d’André Gorz qui souhaitait, déjà dans les années 1970, rendre le quartier, la commune, le lieu de vie habitable et non circulable.[10]Ils pointèrent la nécessité de recourir à la mobilité douce en augmentant la longueur et la largeur des pistes cyclables, en développant le transport en commun dont la gratuité -adoptée selon l’état des finances communales- pouvait être encouragée. Il était urgent à leurs yeux d’attribuer à la marche à pied, au vélo, au tram, au bus, au métro un avantage comparatif déterminant sur la voiture dont la vénération appartenait au vieux monde auquel IL s’accrochait obstinément. Rendre l’usage de la voiture pénible en ville relevait, pour les membres de la CDC, de l’urgence absolue. Pour ce faire, l’étalement urbain devait être freiné afin de contrecarrer la compartimentation de la ville. Pourquoi, fallait-il un endroit pour travailler, un autre pour habiter, un troisième pour s’approvisionner, un quatrième pour s’instruire, un dernier pour se divertir. Il fallait éviter de découper le temps de vie de chacune et de chacun.
En milieu rural, la tâche était plus ardue, reconnaissaient-ils. Toutefois, l’idée d’une relocalisation d’un certain nombre d’activités de services notamment avait cheminé. Ils voulaient réintroduire l’essentiel des commerces de proximité que la grande distribution avait fait disparaître. L’automobile demeurait néanmoins indispensable dans ces campagnes parfois enclavées et reculées pour rejoindre les gares ou les lieux de soins comme les hôpitaux ou les maternités.
Cependant la réduction des émissions de gaz à effet de serre, dont une grande partie était imputable à la bagnole (même électrique !), au chauffage et à l’agriculture moderne, exigeait selon la CDC des mesures complémentaires comme la suppression des ‘’passoires thermiques’’ et le remplacement progressif de l’agro-industrie, dépendante d’une pétrochimie envahissante, par une agriculture paysanne respectueuse de toutes les formes du vivant et créatrice d’emplois.
La plupart de ces propositions réfléchies et raisonnables, fruit d’un engagement citoyen de longue haleine, furent balayées lâchement d’un revers de main présidentielle. IL prétendit que le travail de la CDC n’était qu’un truc médiocre sans commune mesure avec les textes bibliques ! Preuve, s’il en fallait, de la dérive autoritaire de son pouvoir.
En vérité IL dirigeait un pays qui, plus de deux siècles après sa révolution, n’en avait pas terminé avec certains principes monarchiques. La constitution, taillée sur mesure pour un homme seul (de préférence !) à la stature de chef incontestable, lui accordait le droit et le devoir d’exercer le pouvoir de la manière la plus verticale qui soit. Empruntant le langage populaire pour évoquer la voiture sur les chaînes de télévision nationale, IL avait voulu une nouvelle fois occuper l’espace médiatique afin de parler, parler encore parler, et de dérouler son discours en prenant soin de ne pas se laisser interrompre par des journalistes choisis pour leur servilité. Des propos démagogiques, vides qui révélaient l’absence de programme audacieux, radical en matière de lutte effective contre les émissions de gaz à effet de serre et la dégradation sévère des conditions de vie des jeunes générations qui en 2040, 2050, 2060 subiraient des épisodes climatiques terrifiants. Un monarque jeune qui adorait la bagnole mais qui n’aimait pas la jeunesse.
(Si la lectrice ou le lecteur découvrait des liens avec des faits, des personnages existants ou ayant existé qu’elle ou qu’il sache que cela n’est pas fortuit.)
[1] Le système des objets, Denoël/Gonthier, 1968, p 82
[2] 9 conducteurs sur 10 sont seuls dans les embouteillages sur le trajet domicile – travail. Lire Voitures de Aurélien Bigo, Tana Editions 2023, p 36.
[3] Lire Écologie et politique, André Gorz- Michel Bosquet, 1978, Points Seuil, p 82.
[4] Voitures de Aurélien Bigo p 13.
[5] Expression forgée par Günther Anders.
[6] Lire : https://www.politis.fr/articles/2022/11/batteries-electriques-les-forcats-du-cobalt-de-sang-congolais-45051/
[7] Lire : https://www.courrierinternational.com/une/une-du-jour-le-fremantle-highway-a-gagne-la-terre-ferme-une-catastrophe-ecologique-evitee
[8] Voitures, op.cit. p 64
[9] Voitures, op.cit. p 62
[10] Écologie et Politique, Point Seuil, 1978, p 86.