Les diaboliques stratégies d’Emmanuel Macron
Faudrait-il user de la métaphore de la grenade dégoupillée cyniquement au milieu d’une foule inoffensive pour illustrer la décision d’Emmanuel Macron prise au lendemain de la victoire ahurissante et menaçante du Rassemblement National (RN) lors des récentes élections européennes : la dissolution de l’Assemblée Nationale ?
Un désordre français qui vient s’ajouter aux désordres du monde. La médiocrité d’un geste, pourtant conforme aux textes institutionnels, prolongeant la médiocrité des résultats obtenus par la liste conduite par Valérie Hayer. Un bilan peu flatteur qui reflète le déclin d’un pouvoir et l’impopularité croissante de celui qui l’exerce.
Peut-on raisonnablement penser que cette dissolution parviendra à redonner de la couleur à une majorité dont l’image est singulièrement ternie depuis les élections législatives de 2022 ? La perte de légitimité est manifeste. Amorcée déjà avec la crise des gilets jaunes qui s’était traduite par un net recul du nombre de suffrages exprimés en faveur d’Emmanuel Macron en 2022 par rapport à 2017, le chef de l’État perdant près de 2 millions de voix entre les deux scrutins présidentiels, elle s’est considérablement amplifiée lors du vaste mouvement de protestation contre la maudite réforme des retraites.
Avec cette dissolution, le locataire de l’Elysée peut-il encore ‘’prendre son risque’’, comme il aime à le répéter, et parier à nouveau sur la résurgence d’un sinistre face à face de second tour qui permettrait à son camp d’espérer recueillir les suffrages des électeurs de gauche soucieux d’empêcher les forces réactionnaires et xénophobes de s’installer à Matignon. Peut-il, une fois encore, jouer la carte du chantage politique et imposer au peuple de gauche un ‘’vote républicain’’ avant de le trahir usant de réformes libérales antiécologiques et antisociales. Car en vérité, cette estimable discipline électorale, mise en œuvre à nouveau en 2022, ne l’a en rien obligé en dépit des promesses annoncées. Maléfique et irresponsable, la bipolarisation du jeu politique, exacerbée par les manœuvres macroniennes, nous place, en tout état de cause, au bord du précipice.
Un adversaire à sa mesure
Rusé, Emmanuel Macron a fabriqué un adversaire à sa mesure afin de mieux instrumentaliser, à des fins strictement personnelles, le réflexe républicain imprégné de responsabilité morale, consubstantielle de la défense de la République et de ses valeurs auxquelles une majorité de Françaises et Français souscrivent. Mais à quelle République faudra-t-il se rallier pour déclencher ce geste de défense ? Pas la troisième qui écrasa La Commune de Paris et fut colonialiste. Pas la cinquième, puissamment imprégnée de monarchisme. Non ! Celle de l’An I, proclamée en septembre 1792, définissant le franc républicain comme le ‘’citoyen qui ne voit que des égaux dans ses semblables et qui ne connaît au-dessus de lui que la loi. Le bon républicain est tout à la chose commune.’’[1] C’est ce cadre de pensée qui fonde le rejet de la xénophobie, de la préférence nationale, du bouc émissaire, de l’intolérance, du mépris pour les plus vulnérables, du repli sur soi alimenté par un individualisme décomplexé, un cadre de pensée qui généra le sursaut républicain salutaire, notamment lors des seconds tours des dernières présidentielles.
Il a fallu, de toute évidence, à Emmanuel Macron beaucoup d’outrecuidance et d’extravagance pour donner l’illusion d’être l’unique garant des institutions, défendant seul, tel un héros, les valeurs suprêmes de la République, se dressant triomphalement devant les forces du mal, forces dont il avait pourtant favorisé l’aventureuse ascension, les autorisant à s’enraciner durablement dans le paysage politique français. Stratégie diabolique précédée de l’avancée ostensible du Président Jupitérien sur le terrain de son adversaire préféré, le RN, dont il a épousé les analyses et partagé les éléments de langage.
S’avancer sur le terrain de l’adversaire
Souvenons-nous ! Soutenant en novembre 2020 le dépôt d’une proposition de loi relative à la sécurité globale, par un député de sa majorité, ancien chef du Raid, Emmanuel Macron s’était donné toutes les bonnes raisons de séduire un électorat davantage préoccupé par le maintien de l’ordre et de la sécurité publique que par la préservation des libertés fondamentales. Pourtant, bon nombre de Françaises et de Français, notamment les plus fragiles, attendaient de l’État, à ce moment-là, un accompagnement généreux en raison des conséquences économiques et psychologiques douloureuses de la pandémie. La quiétude, la sérénité, la tranquillité étaient espérées de toutes et tous et c’est une nouvelle loi sécuritaire, dure et répressive, conforme aux exigences du bloc identitaire d’extrême droite, qui fut imposée.
A la suite des émeutes urbaines de juin 2023 provoquées par l’assassinat du jeune Nahel, le chef de l’État avait emprunté le terme de décivilisation à Renaud Camus, théoricien du grand remplacement, sans prendre le soin de relire Norbert Elias ayant effectivement forgé ce terme mais pour une tout autre raison : analyser la barbarisation de la société allemande, sa déshumanisation, par les nazis. ‘’La barbarie n’est pas inscrite dans la génétique du peuple allemand au nom d’un racisme identitaire. Il convient de faire la sociologie du peuple allemand, d’analyser son histoire’’ avait écrit Norbert Elias en 1980.[2] Une approche intellectuelle dont s’est exonéré sciemment, face aux agitations, Emmanuel Macron qui, tout en utilisant un terme au sens intentionnellement dévoyé, avait voulu ainsi ignorer combien sa politique est brutale et génère à son tour de la violence. Indifférent à l’analyse sociologique, machiavélique, le Président français avait préféré reprendre, sans discernement, la parole d’un militant d’extrême droite. Avec la même logique, il avait recadré en mai 2023, durant un Conseil des Ministres, Elisabeth Borne, chef du gouvernement - laquelle avait qualifié le parti de Marine Le Pen d’’héritier de Pétain’’- considérant qu’il s’agissait là ‘’de mots des années 1990 qui ne fonctionnent plus’’.
L’adoption de la loi pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration du 26 janvier 2024 -aux couleurs de l’extrême-droite- a constitué une véritable catastrophe sociale. Afin de sauver, ‘’quoi qu’il en coûte’’, cette loi très controversée, Emmanuel Macron a osé exiger de ‘’ses’’ députés qu’ils votent en faveur d’un texte dans lequel apparaissaient notamment la préférence nationale et la fin du droit du sol, dispositions anticonstitutionnelles. Grâce aux voix du RN, trop heureux d’obtenir une victoire idéologique, il fut voté le 19 décembre avant d’être partiellement censuré par Le Conseil Constitutionnel le 25 janvier 2024. Mais, ce qu’il en reste compliquera sévèrement le parcours des migrants désirant rejoindre la France.
Ciblant la jeunesse jugée rebelle, Emmanuel Macron, voulait ‘’rétablir l’autorité partout où elle manque face aux incivilités et à la délinquance’’. Il a demandé au début de l’année à Gabriel Attal de rédiger un projet de loi (avec une promulgation en fin d’année) visant à criminaliser les jeunes délinquants. Nouvelle main tendue à Marine Le Pen qui, de son côté, proposa de ‘’condamner un jeune à une semaine dans un centre éducatif fermé plutôt que d’attendre qu’il ait 18 ans et commis un meurtre’’. Reprendre les idées du RN, ce n’est pas le combattre mais lui octroyer toute la respectabilité espérée par ses dirigeants, c’est le normaliser et surtout le légitimer. Le ‘’ni droite, ni gauche’’ ou le ‘’et de droite et de gauche’’ de 2017, labels d’un ‘’extrême-centre’’ revendiqué, ont été proclamés pour éliminer le clivage gauche-droite et les rapports de force, de classes, inhérents à une société française qui demeure capitaliste. Cette stratégie a permis au RN de s’incruster dans le paysage politique français. Comme la gauche et la droite n’existent plus, le brouillage politique s’intensifie et l’extrémisme du discours nationaliste, populiste peut enfin être masqué, au sein de l’espace médiatique. Les figures tutélaires de ces forces réactionnaires et xénophobes seront invitées aimablement, sur certains plateaux-télé où la complaisance et la bassesse règnent au nom de la sacro-sainte audience. On y prendra soin de leur éviter le questionnement embarrassant. Le Président français est parvenu à inscrire le RN au cœur des institutions, il en a fait un parti ‘’autorisé’’ à participer au jeu démocratique déjà fortement dévitalisé. Il a donc une très lourde responsabilité dans la montée en puissance de la rhétorique de Marine Le Pen et dans le succès de son parti aux récentes élections européennes.
Sous l’ère Macron, l’entraide, la coopération, la bienveillance, le soutien, le réconfort, l’apaisement, valeurs Ô combien essentielles à la préservation du tissu social, ne pénètrent plus l’imaginaire collectif. En revanche l’injonction à la compétition permanente, à la performance, la vénération de l’individualisme, la promotion d’une liberté dépolitisée, la priorité accordée à la sécurité sont devenus les nouveaux codes linguistiques. C’est à une convergence des problématiques portées par Marine Le Pen et Emmanuel Macron à laquelle nous avons assisté médusés. Le pays n’est plus rassemblé mais plus que jamais divisé.
La France, un pays divisé
Une division territoriale tout d’abord. La mise à disposition des services publics n’est pas la même selon que l’on habite la ville ou la campagne, les transports en commun étant plus présents dans la première que dans la seconde où l’auto-mobilité demeure contrainte. L’offre de trains dans certaines régions rurales est bien insuffisante au regard des besoins tandis que les lignes à grande vitesse font le bonheur de celles et ceux qui circulent entre les grandes métropoles pour les affaires ou le loisir. Les écarts de revenus entre les riches, les élites et les ‘’gens de peu ‘’[3] se sont creusés apportant la preuve que l’analyse sociologique en termes de classes n’est pas obsolète. Loin de disparaître, la fracture scolaire s’est agrandie. Les enfants disposant de ce que Pierre Bourdieu appelait le capital culturel, le capital social, le capital symbolique réussissent toujours mieux que les enfants dépourvus de ces avantages sociaux. Les écoles privées disposent de moyens financiers (attribués en partie par l’État et les collectivités locales) autrement plus conséquents que ceux dévolus à bon nombre d’établissements publics. L’hôpital, bien malade, ne peut fonctionner que grâce à la ténacité, la générosité des personnels soignants souffrant d’un déni récurrent de reconnaissance. Force est de constater également que l’on ne se soigne pas correctement quand les revenus sont modestes et que l’on vit dans les déserts médicaux.
D’une manière générale, la politique économique néo-libérale adopté par Emmanuel Macron, à laquelle souscrit largement Marine Le Pen, a dégradé le fonctionnement de l’ensemble des services publics et généré frustration, colère et ressentiment chez celles et ceux qui ne soutiennent plus le train d’enfer de la modernité. Certes les travaux de démolition du lien social ont des origines anciennes : le tournant de la rigueur amorcé par François Mitterrand en 1983, confirmé par la montée en puissance du libéralisme sous les présidences chiraquienne et sarkozyste, ont été les premières secousses brutales précédant quelques répliques d’une même amplitude. Autoproclamé ennemi de la finance, François Hollande, s’est empressé, une fois aux affaires, de trahir ses propres engagements, abandonnant le prolétariat qui, selon le courant dominant de la gauche sociale-démocrate à laquelle il appartient, n’existe plus.
Aujourd’hui, mieux vaut l’autoritaire, le sécuritaire -mots d’ordre partagés par Marine Le Pen et Emmanuel Macron- que le populaire. Il faut être bienveillant avec les possédants, gentil avec les nantis et méchant avec les perdants. Jordan Bardella réclame, haut et fort, le sursaut sécuritaire et pénal, le retour de l’autorité. S’occuper de la sécurité, prétendument souhaitée par les Françaises et les Français, leur apporterait le bien-être alors que la liberté de se déplacer, de s’exprimer, de délibérer, de revendiquer, de contester, de manifester -autant de piliers de la démocratie- sera sévèrement remise en cause. A vrai dire, le RN apporte-t-il de la nouveauté quand il souligne l’importance de la sécurité dans son programme électoral puisque c’est précisément le thème de la sécurité qui charpente désormais la politique d’Emmanuel Macron ? La dérive autoritaire observée durant son septennat ne garantit plus la protection sociale, considérée au sens large du terme. Les gardiens de la paix font peur ! L’insécurité économique, l’insécurité écologique, ‘’en marche’’ depuis 2017, provoquent sans doute plus de dégâts que les émeutes urbaines. Il conviendrait d’y ajouter l’insécurité sémantique, source de division. Présenter la réforme des retraites, la mère de ses réformes, comme juste alors que des millions de manifestant.e.s clamaient son inutilité et sa dangerosité, parler, durant ces moments de grande tension, d’une foule bruyante n’ayant aucun droit, aucune légitimité, annoncer vider de leur substance les recommandations de la Convention Citoyenne pour le Climat pourtant mise sur pied par ses soins avec une apparente ambition, affirmer que les défenseurs du vivant, pacifistes, hostiles aux projets des méga bassines sont en guerre, laisser son ministre de l’intérieur qualifier ces manifestant.e.s d’écoterroristes, permettre à son premier ministre d’opposer par le verbe les agriculteurs aux écologistes, déclarer que Gérard Depardieu , poursuivi par la justice, rendait fière la France, c’est nous placer devant de nouvelles extravagances, linguistiques cette fois, qui nuisent gravement à la cohésion sociale. Le chef de l’État, garant de l’unité nationale, et la population française n’usent plus du même langage, le dialogue social est ainsi rompu.[4]
L’électrochoc
En provoquant la dissolution de l’Assemblée Nationale le 9 juin dernier, Emmanuel Macron a, d’une part répondu une nouvelle fois aux attentes du RN qui avait anticipé cette décision et, d’autre part, espéré déstabiliser davantage les partis de gauche jusque-là affaiblis car divisés. Il a en grande partie perdu ce nouveau pari. L’électrochoc a fait jaillir chez les plus jeunes, issus du ‘’peuple de gauche’’, une grande inquiétude très vite transformée en une pression suffisamment forte exercée sur les organisations politiques sensées les représenter afin qu’elles parviennent à faire renaître une autre union des gauches. Et voici que surgit, pour le Maître des horloges, un nouvel adversaire, le Nouveau Front Populaire au demeurant prometteur, qu’il attaque violemment, oubliant un peu vite que ses composantes lui furent d’une grande utilité en 2017 puis 2022. Non seulement il efface malicieusement, au mépris de l’Histoire, la frontière qui sépare une extrême droite officialisée par le Conseil d’État et une extrême gauche rangée, selon lui et ses affidés, derrière La France Insoumise. Le Nouveau Front Populaire présente certes un programme audacieux, ambitieux, en rupture avec la fiscalité prônée par Emmanuel Macron et qui est susceptible de redonner de l’espoir. Toutefois, son orientation économique demeure keynésienne et proche des choix de Jo Biden[5]. Par exemple, aucune nationalisation n’est envisagée, la propriété des moyens de production des grandes entreprises demeurera privée. Les milliardaires, capitaines d’industrie, peuvent dormir tranquilles.
Désemparé, sentant venir probablement la fin de son règne, Emmanuel Macro se croit autorisé aujourd’hui à jeter l’opprobre sur l’ensemble des forces de gauche en les accusant d’antisémitisme. Nouvelle stratégie diabolique ! Les juives et les juifs deviennent des instruments, des objets introduits régulièrement dans le champ politique afin de servir des causes qui les dépassent. Cette instrumentalisation, cette réification de la communauté juive est déjà l’expression d’un mépris, d’un racisme, d’un antisémitisme. Emmanuel Macron, prétendument ami des juifs, lui qui s’est adressé à Benjamin Netanyahu en l’appelant ‘’Mon cher Bibi’’, se sert des juives et des juifs à des fins personnelles, espérant récupérer les voix des électeurs attirés par le Nouveau Front Populaire.[6]
Avec l’arrivée possible du RN à Matignon, nous assisterions à un effondrement de la démocratie (autoritarisme décomplexé, surveillance étroite des médias publics avant leur privatisation, purge chez les hauts fonctionnaires serviteurs trop zélés d’un État de droit…), à un effondrement de la problématique écologique (soutien sans faille à l’agro-industrie et à toute sa panoplie de moyens d’action chimiques, abandon des énergies renouvelables, maintien et multiplication des grands projets inutiles, accélération de l’artificialisation des sols, remise en cause des réglementations environnementales et des recommandations du GIEC…) à un effondrement des droits sociaux, notamment ceux de toutes les minorités sexuelles, de genre et des personnes dites racisées, à un effondrement des droits des femmes condamnées à assurer le réarmement démographique, cher à Emmanuel Macron, avec en ligne de mire des menaces pesant sur le droit d’avorter, à un effondrement de la création culturelle (refus de subventionner certaines associations culturelles jugées subversives…) et à une montée de la censure, tout cela au nom de la prétendue protection du peuple de France !
Face à ce péril, nous avons le devoir moral de réagir, de sortir de notre silence, de bousculer notre nonchalance. L’égoïsme érigé en valeur par l’imaginaire néo-libéral conduit au désengagement, à la désolidarisation, au repli sur la sphère privée pour mieux se détourner de l’intérêt général. De toute urgence, il s’agit donc de se remettre au travail démocratique, de dénoncer tous les discours porteurs de haine prononcés par des irresponsables, libérés de leurs inhibitions, de redonner le goût des autres, de se réapproprier les enjeux politiques, sociaux, économiques, écologiques.
Le Nouveau Front Populaire peut et doit laisser émerger une gauche humaniste, pacifiste, féministe, internationaliste, universaliste et même pluriversaliste afin de souligner l’importance des diversités culturelles, loin des postures colonialistes.[7]Il conviendra , le soir du 7 juillet, quel que soit le résultat (qu’il faut espérer apaisant et rassurant) de dépasser la simple alliance électorale pour ne pas désespérer le ‘’peuple de gauche’’ susceptible, dans l’euphorie, d’accueillir de nouvelles recrues. Pour les forces de gauche réunies au sein du Nouveau Front Populaire, il faudra ne pas renouer avec les dispositions fâcheuses du passé, ne pas exacerber les querelles d’égos afin d’éviter la désunion, antichambre de la trahison. Si la tâche des représentants élus est de nous représenter, celle des représentés est de ne pas se taire, de continuer à vouloir, à agir, à proposer, à délibérer. Que le Nouveau Front Populaire avance dans la bonne direction et qu’il nous écoute ![8]
[1] Cité par Denis Sieffert, ‘’Comment peut-on être (vraiment) républicain ? ‘’ La découverte, 2006, p 29
[2] ‘’Les Allemands’’ - 1989 – traduction de 2017 pour Le Seuil, p 419.
[3] Titre d’un livre de Pierre Sansot écrit en 1992 (PUF)
[4] Lire ‘’La représentation blessée’’ de Laurence Kaufmann, A.O.C, 11 avril 2023.
[5] Lire https://www.alternatives-economiques.fr/nouveau-front-populaire-sommes-une-trajectoire-de-reduction/00111468?utm_campaign=alire&utm_medium=email&utm_source=emailing&utm_content=240422
[6] Écouter Arié Alimi sur France Culture, le journal de 12h30, le 21/06/2024. Emmanuel Todd avait déjà pointé cette instrumentalisation, lors de l’épisode des Gilets Jaunes dans son livre ‘’Les luttes de classes en France au XXIème siècle’’ p 312. Le Seuil 2020.
[7] Lire ‘’Pluriversum, pour une démocratie des cultures’’, Ramon Panikkar, Editions du Cerf, 2014 et ‘’Une écologie décoloniale’’, Malcom Ferdinand. Le Seuil, 2019
[8] Lire ‘’Six thèses pour la démocratie continue’’ Dominique Rousseau, Odile Jacob, 2022