Occupation générale !
M. Macron, boosté par les forces de l’argent qui l’ont fait élire, n’a pas l’intention de changer de politique. C’est le message de l’intervention présidentielle du 31 décembre 2018.
Face au mouvement pour une vie digne, lancé par les gilets jaunes, ils ont choisi l’épreuve de force et la provocation.
Le pouvoir a eu peur. Il veut taper fort.
« Le décret de la honte » qui durcit les conditions d’indemnisation des chômeurs et les obligent à accepter des jobs précaires, annonce l’intention du gouvernement de tirer tout le salariat par le bas.
L’arrestation d’Eric Drouet, une des figures emblématiques des gilets jaunes, marque la volonté du pouvoir de répondre par la répression à tout mouvement de contestation.
La décision a été prise de ne pas reculer et de poursuivre à marche forcée les réformes visant un remodelage libéral de la société française : indemnisation du chômage, services publics et leurs statuts, retraites et sécurité sociale, territoires…
Ainsi l’affrontement est inévitable. Le mouvement des gilets jaunes a sorti les forces populaires de leur résignation.
Dans la lutte, les consciences se sont rapidement éveillées. Les discours gouvernementaux d’austérité, de rigueur, de sacrifice ne passent plus. La colère et la détermination sont fortes. Le pouvoir est haï.
On a compris que le gouvernement ne représente plus l’intérêt général mais les intérêts particuliers d’une minorité qui s’enrichit à nos dépens et veut tous les pouvoirs. La situation est révolutionnaire !
Reste la forme que va prendre cet affrontement. Les gilets jaunes ont montré la voie…. En occupant les ronds-points ils ont gêné efficacement la libre circulation du capital.
Et bien suggérons très modestement d’occuper ! Occupons nos lieux de travail à la façon des gilets jaunes! Occupons nos écoles, occupons nos hôpitaux, occupons nos usines, nos bureaux… sans cesser le travail mais en prenant possession des lieux et du travail.
Et après ? Il n’y a pas de réponse toute faite, c’est le mouvement en avançant qui trouvera ses propres réponses.