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Billet de blog 6 octobre 2018

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« Rebuts de l’histoire »

Jeudi 4 octobre les députés de la majorité ont donné le coup d’envoi de la « grande braderie des biens de la nation ». Coup sur coup Aéroport de Paris, la Française des jeux et Engin ont été jetés en pâture aux appétits des grands groupes privés. « Rebuts de l’histoire, tout redevient à la normale » lance le chroniqueur économique d’une chaine d’infos continues.

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« Rebuts de l’histoire »

Jeudi 4 octobre les députés de la majorité  ont donné le coup d’envoi de la « grande braderie des biens de la nation ».

 Coup sur coup  Aéroport de Paris, la Française des jeux et Engin ont été jetés en pâture aux appétits des grands groupes privés.

« Rebuts de l’histoire, tout redevient à la normale » lance le chroniqueur économique d’une chaine d’infos continues.

Abandonner des entreprises stratégiques pour notre pays tels que ADP et Engie, en pleine forme financière, à la boulimie de profits de Vinci and co.,  bradé  FDJ qui a le monopole de droit sur les jeux de loterie et les jeux à gratter et qui rapporte 3, 4 milliards d’Euros à l’Etat dont 100 millions par an en dividendes voilà ce que signifie « revenir à la normale » pour nos élites bien pensantes.

En Macronie seul compte ce qui nourrit les profits des capitalistes et les rentes des actionnaires,  eux, en effet, n’ont pas à se plaindre.

Les retraités, par contre, sont sommés de se taire, comme les fonctionnaires. Ils doivent faire partie de ces rebuts de l’histoire que la pensée complexe de notre président a voués à leur supposé destin. C’est pourtant, eux, qui l’ont majoritairement élu, nous dit-on.

Quant « aux productifs » que sont censés être les salariés, leur sort en   « chair à saucisses du capital », qui leur est réservé, n’est guère plus enviable.

Que ces messieurs se méfient, notre peuple ne subira pas éternellement la morgue d’une classe repliée sur ses privilèges.

Nous reconnaissons à M. Macron un mérite, en poussant à la limite la contradiction entre le Capital et le Travail, il met le capitalisme à nu. Il force ainsi la recherche d’une alternative à ce système.

Nous arrivons à ce moment où selon Gramsci: « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres »

Avant que « les monstres ne surgissent » hâtons-nous de mettre « au rebut de l’histoire » un système capitaliste devenu essentiellement maffieux, irresponsable et dangereux.

C’est une affaire de lutte de classe.

Les forces pour y parvenir existent. Elles se trouvent du côté de ceux, très largement majoritaire, à qui le capital n’a laissé pour vivre que leur force de travail à lui vendre. 

Travailler à l’unification du salariat pour en faire la force sociale dominante est aujourd'hui œuvre de salut public.

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