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Billet de blog 7 juillet 2016

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Le 49-3, on s’en fout !

Le premier ministre Manuel Vals a de nouveau sorti son 49-3. « On s’en fout ! » a-t-on envie de dire. Son numéro de matamore à l’assemblée nationale nous impressionne autant que le Guignol de notre enfance brandissant son bâton. La loi Travail est adoptée ? Et alors, on n’en veut pas et nous continuerons à le dire.

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Le 49-3, on s’en fout !

Le premier ministre Manuel Vals a de nouveau sorti son 49-3. « On s’en fout ! » a-t-on envie de dire. Son numéro de matamore à l’assemblée nationale nous impressionne autant que le Guignol de notre enfance brandissant son bâton. La loi Travail est adoptée ? Et alors, on n’en veut pas et nous continuerons à le dire.

L’entêtement du premier ministre et de son Président ne fait que précipiter une crise politique déjà latente depuis le refus de prendre en compte le vote des français après le référendum de 2005.

Notre peuple non seulement  ne croit plus en la capacité des institutions et des partis politiques dominants à changer leur situation favorablement  mais il a compris que les unes et les autres étaient au service d’intérêts contraires aux leurs.

La lutte contre la loi El Khomri a permis un saut qualitatif. De la colère, de la frustration, du rejet du politique notre peuple est passé à la prise de conscience que les forces sociales en mouvement contre cette loi pouvaient porter un projet alternatif. Les attentes populaires commencent  à ne plus se tourner vers les forces de régressions mais dans la capacité de notre peuple  à changer les choses.

C’est pourquoi les Vals, Hollande, Sarkozy, Le Pen.. et consorts peuvent bien s’affairer dans leur bocal et les médias nous gaver de leurs agitations, on n’en a plus rien à faire. Il n’y a rien de bon à attendre d’eux et de leur système.

En attendant, ils décident de tout et leurs décisions influent négativement sur notre vie et celle de nos familles. Que reste-t-il quand l’Etat, ses institutions y compris policières,  son personnel politique est au service exclusif des puissances d’argent ?

Il reste la force du peuple. Quand elle est en marche, il est difficile de l’arrêter. Notre force c’est la fougue de la jeunesse en formation, la puissance unitaire des salariés du privé et du public, la détermination des chômeurs, l’expérience et la culture politique des retraités.

Nous sommes les forces vives de la Nation. Nous portons les intérêts de ceux qui n’ont que leur force de travail à vendre. Eux ont besoin de nous, mais nous, nous n’avons pas besoin d’eux !  Et ça, ça les fait trembler. Il ne leur reste plus que la matraque. Ils veulent nous faire peur, par tous les moyens.

Pour le moment, ce sont les forces syndicales les plus dynamiques qui structurent le mouvement  sur le rejet de la loi El Khomri. Cela a permis l’éclosion de forces sociales, anesthésiées et d’éclairer sur le caractère de classe de l’affrontement.

Tout le monde comprend qu’il faut maintenant aller plus loin. Il faut préserver l’unité des forces sociales en mouvement et pour cela les structurer autour de leurs intérêts de classe. La question du travail le permet. C’est en avançant ensemble dans le murissement de la conscience de classe que c’est au monde du travail de prendre maintenant la direction du pays que nous trouverons le chemin politique pour en sortir.

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