Et toujours la même politique !
Les hommes changent, les politiques restent. Le gouvernement de M. Macron n’innove pas en la matière. Le premier geste significatif aura été de s’en prendre aux fonctionnaires…. quand ils sont en vacances. Gel du point d’indice, suppression de postes de fonctionnaires, jour de carence…..
Mesures restrictives auxquelles vont s’ajouter celles que le nouveau président de la République réserve aux salariés : attaques contre le droit du travail, démantèlement de la Sécu, amenuisement des retraites.
Autant de mesures, usées jusqu’à la corde qui évidemment n’ont qu’une efficacité, celle de soutenir l’accumulation capitaliste. Tel est évidemment le but. Certains vont y trouver des avantages mais les problèmes récurrents de notre société vont s’aggraver. Les annonces mirobolantes de M. Hulot pour 2040 n’y changeront pas grand-chose.
Comment faire face à ses attaques ?
Rappelons quelques vérités : Les fonctionnaires ne coûtent pas à la société. Ils produisent un travail, source de richesses au même titre que leurs collègues du privé sauf que leur travail est socialisé. De sorte que lorsque notre gouvernement supprime des postes de fonctionnaires soit il supprime des services, soit il en diminue l’efficacité, soit il les transfère au privé ou tout ensemble. Dans tous les cas c’est dommageable à nos concitoyens.
Sur la journée de carence…Les fonctionnaires comme les autres cotisent à la Sécu. L’Etat comme employeur fait souvent défaut de ses cotisations et ne compense pas les exonérations qu’il accorde généreusement sur le dos des cotisants. La Sécu appartient aux salariés, fonctionnaires compris. C’est à eux à décider ce qui est bon ou pas pour leur protection, l’Etat ne devrait y intervenir que de façon minoritaire.
Sur quoi faut-il se battre ? Non pas seulement en défense contre les mesures du gouvernement mais à l’offensive sur les droits des salariés en avançant ce qui les unit : un statut unique du travailleur calqué sur les avancés du statut de la fonction publique, un même régime de Sécu pour tous, géré majoritairement par les salariés.
Les organisations les plus avancées dans le soutien aux intérêts des travailleurs seront-elles se hisser à ces exigences ? Là, selon nous réside une des clés utiles aux travailleurs face à l’offensive de classe engagée contre leur camp..