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Billet de blog 8 novembre 2017

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le 16 novembre

Cgt, Fo, Solidaire, Fsu, Unef, Fild et Unel appellent le 16 novembre à une nouvelle journée de mobilisation et de grèves. Le cahier revendicatif parti dès le début septembre contre la démolition du code du travail, s’est peu à peu rempli des oppositions aux multiples réformes engagées par le gouvernement.

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CGT, FO, Solidaire, FSU, Unef, Fild  appellent le 16 novembre à une nouvelle journée de mobilisation et de grèves.

Le cahier revendicatif  parti dès le début septembre contre la démolition du code du travail, s’est peu à peu rempli des oppositions aux multiples réformes engagées par le gouvernement.

C’est maintenant, contre « la politique libérale » du gouvernement que défileront salariés du privé et du public, chômeurs, retraités, étudiants et jeunes en formation, derrière leurs organisations syndicales,  pour une quatrième journée d’action.

Au fil des mesures prises par ce gouvernement les masques sont tombés. M. Macron est bien le nouveau président des riches et des puissants.

Sa politique est l’attaque la plus violente, la plus franche contre le monde du travail de toute la cinquième République. Elle pointe toutes les digues érigées, dans notre pays, par le monde du travail, tout au long de son histoire contre l’exploitation des possédants.

Ces réformes visent à une régression radicale de la société française passant à la moulinette de la mondialisation le modèle social français pour un soutien sans faille à l’accumulation capitaliste.Macron et son gouvernement ont bien entamé une contre-révolution conservatrice. C’est avec eux toutes les forces attachées au maintien du système capitaliste et à leurs privilèges qui se mobilisent.

En ligne de mire immédiate, la Sécurité sociale, le statut de la fonction publique, les services et entreprises publics à la française… Ils constituent le socle du modèle social français, la « part de communisme », qui a toujours été insupportable au patronat et à la classe dirigeante. Ils pensent aujourd’hui le moment venu d’en finir avec « cet anachronisme ».

Voilà le défi qui est aujourd’hui lancé à notre peuple et particulièrement au monde du travail. C’est dire l’importance de cette journée de mobilisation.

Les forces conservatrices ont décidé de frapper fort. La riposte du monde du travail doit être à ce niveau,  dans l’ampleur de la mobilisation et dans son contenu.

Il ne gagnera pas en se tenant à la seule préservation de l’acquis. Il doit mettre au cœur de l’exigence démocratique la maitrise par les salariés de leurs moyens de productions, des richesses et du travail qui les produit.

 Il n’est plus acceptable qu’une caste décide de tout pour son seul profit au prétexte de la défense d’une propriété lucrative (privée) au demeurant acquise sur le dos des travailleurs.

De même que notre peuple n’en finira pas avec le cancer financier par la demande de moralisation du système. Il faut en finir avec la Bourse, les actionnaires et les banques privés par la maitrise publique de l’argent et de l’investissement.

Ainsi face aux attaques contre les statuts et les régimes spéciaux,  leurs bénéficiaires perdront s’ils restent sur la défensive. La bonne réponse c’est celle d’un statut unique du travailleur assis sur la continuité du salaire à la qualification, payé par cotisations sociales, tout au long de la vie, quelles qu’en soient les circonstances : chômage, maladie, formation, études, retraite. La barre est haute mais la victoire est à ce prix.

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