Attentats de Barcelone et de Cambrils
On espérait une réaction forte du peuple espagnol, tout au moins des catalans, aux lâches et sordides attentats de Barcelone et de Cambrils.
Et ce sont les mêmes images de recueillement, de gestes coutumiers de compassion avec les familles des victimes, les justes paroles d’indignation, de traques policières, de sirènes hurlantes, de commentaires d’«experts », passées jusqu’à saturation par les chaines d’info en continu… un scénario répété à chaque attentat qui conduit à l’accoutumance à l’horreur.
« No tinc por ! » (nous n’avons pas peur) scandé comme une incantation par les milliers de personnes réunies ce vendredi midi, place de Catalogne, dans le centre de Barcelone pour une minute de silence en hommage aux victimes des attentats, reste, pour le moment la seule manifestation populaire. « Cri de résilience » disent les journalistes.
Mais pourquoi attendre plus des Espagnols quand partout en Europe et notamment en France la résignation est de mise ? On souhaitait, peut être une autre réaction politique de la municipalité d’Ada Colau.
Il faut le dire : les attentats dureront tant que les terroristes et ceux qui les instrumentalisent trouveront un bénéfice politique à leur perpétuation.
Le jour où les attentats provoqueront des manifestations populaires contre les fauteurs de crimes mais aussi contre le système capitaliste et ses dirigeants qui les nourrissent et les utilisent, s’en sera fini du terrorisme car leurs agissements se retournera alors contre eux.
Nous n’en sommes pas là ! Mais nous savons dans quel sens doit se mener le combat politique contre ceux qui nous prépare une société corsetée, ultra sécuritaire, inégalitaire et violente pour mieux préserver leurs intérêts.
Rendez-vous le dimanche 3 septembre à La Plantade, avec les communistes du Biterrois pour en discuter et se donner des armes pour les durs combats qui nous attendent.