Et si la présidentielle n’avait pas lieu
Si la présidentielle n’avait pas lieu .....Comment ne pas penser à cette hypothèse quand se précise le piège dans lequel nous précipite cette élection ?
La simple idée, et pourtant la plus réaliste, que le prochain président de la République pourrait être un de ces politicards réactionnaires qui s’exhibent à la primaire de la droite, donne la nausée.
Que le seul autre choix soit celui de l’extrême droite nous amène directement à la cuvette.
Comment sortir de cette nasse ? En envoyant un candidat de gauche au second tour vous diront les plus optimistes. La gauche n’est plus qu’un champ de ruines après le quinquennat socialiste. Et aucun des trop nombreux postulants qui s’en réclament n’est en mesure d’y accéder.
Dans l’état actuel des choses, on ne voit pas ce qui pourrait empêcher la victoire d’une droite revancharde, réactionnaire qui croit possible d’en finir avec ce qu’il reste du modèle social français… sinon celle du pire.
Notre peuple va-t-il se résigner à accepter une situation qui ne peut le conduire qu’à des souffrances et des sacrifices qu’il sait inutiles et qui ne feront qu’aggraver ses problèmes ? Seul le patronat qui tire les ficelles de la droite et de son extrême peut s’en réjouir.
Alors… Faire le dos rond dans son coin, défendre ardemment ses couleurs, subir la logique présidentielle et espérer un sursaut aux législatives ? C’est le mieux que l’on puisse faire.
Sauf….. si le peuple français refusait de mettre la main dans le collet et balançait un coup de pied dans l’urne. Pourquoi accepterait-il un scrutin dont le seul but est de faire croire à l’élection démocratique d’un(e) monarque qui pendant cinq ans servira des intérêts contraires ? Pourquoi tendrait-il lui-même le bâton pour se faire battre ?
Et si s’installait l’idée d’une émeute anti-électorale, un grand allez-vous faire f….. avec votre élection bidon ? Si dans chaque ville et village s’organisait un feu de joie brulant le futur monarque, déclarant la primauté du peuple, occupant chaque place jusqu’à la déchéance de la Ve République ?
Une élucubration de vieux gauchiste ? Sûrement.