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Billet de blog 22 octobre 2017

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Le fardeau

M. Macron justifie la suppression de l’ISF par le fait que cet impôt ferait fuir les riches. Or la France est un des pays au monde qui compte le plus de millionnaires. Un de ses prédécesseurs M. Sarkozy avait mis en place un bouclier fiscal pour retenir les plus fortunés. Cela ne les a pas rendus plus vertueux.

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Le fardeau

M. Macron justifie la suppression de l’ISF par le fait que cet impôt ferait fuir les riches.

Or la France est un des pays au monde qui compte le plus de millionnaires.

Un de ses prédécesseurs M. Sarkozy avait mis en place un bouclier fiscal pour retenir les plus fortunés. Cela ne les a pas rendus plus vertueux.

A vrai dire ce qui attire les plus riches dans notre pays c’est sa qualité de vie : ses services publics, ses infrastructures notamment…. qui sont justement payés, aussi, par les impôts auxquels M. Macron veut les soustraire.

Si notre jeune président est si intéressé par l’argent des riches, qu’il se demande donc d’où il vient : nulle part ailleurs que de l’exploitation du travail des autres.

Ne serait-il pas plus simple alors que ces richesses prises sur le travail de ceux qui les produisent leur soient directement restituées sans passer par l’entremise des riches qui au passage s’en remplissent grassement les poches ?

Une idée pas si originale puisqu’elle a permis par le biais des cotisations sociales de faire financer, sans crédit, la création en France des CHU dans les années 60, par exemple.

On s’apercevrait alors que « les premiers de cordée » ne sont pas ceux qu’on croit, et que le monde du travail pourrait aisément se défaire du fardeau des rentes exorbitantes des actionnaires dont les riches se gavent.

Justement, les cotisations sociales, M. Macron et son gouvernement s’en occupent.

Elles font partie de la  « cargaison  communiste » dont le Medef rêve de se débarrasser.

En leur substituant la CSG, notre président des riches se donne les moyens d’avoir la main sur la Sécu. On sait ce qu’il veut en  faire : la réduire à une peau de chagrin pour faire place aux capitaux privés.

M. Macron et le Medef savent que les cotisations sociales sont une arme redoutable aux mains des salariés. Ceux-ci seraient bien avisés de ne pas se laisser déposséder d’un moyen indispensable à la maîtrise et au développement de leur protection sociale.

A trop vouloir jouer avec le feu notre nouveau président risque de s’y brûler.

La conscience pourrait bien venir au monde du travail qu’il n’a plus les moyens de se payer des riches, qu’il pourrait se réapproprier les richesses qui lui sont dues et surtout devenir maître du travail qui les produit.

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