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Billet de blog 24 août 2016

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La misère du monde

La misère du monde n’est pas un problème, c’est le symptôme d’un monde qui tourne à l’envers. Sa résorption est la condition de la prospérité de tous.

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La misère du monde

Emigrés venus d’Afrique pour échapper à la misère, réfugiés fuyant les guerres, Roms chassés de toutes parts, la misère du monde frappe à notre porte. Son fracas ébranle notre société. Tous les murs, toutes les frontières n’y feront rien.

Les remparts derrière lesquels les pays dits développés s’imaginent pouvoir se protéger ne tiendront pas face à la fureur d’un monde dont ils se sont accaparés les richesses, laissant la moitié de l’humanité dans le dénuement.

Ce n’est pas tant de la révolte des laissés pour compte qu’ils ont à craindre mais de la logique du système qui les a conduits à nos portes.

La boulimie d’accumulation, dans lequel  ils ont pu prospérer au dépend des autres, produit une logique infernale qui les conduit droit dans le mur.

Notre monde, sous l’effet d’un capitalisme devenu essentiellement parasitaire, pourrit par le bas et sa putréfaction nous atteindra tous.

La misère qui frappe à nos portes est l’état dans lequel nous finirons si nous ne mettons pas un terme à la folie meurtrière du capitalisme.

La misère du monde n’est pas un problème, c’est le symptôme d’un monde qui tourne à l’envers. Sa résorption est la condition de la prospérité de tous.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.