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Billet de blog 21 mars 2014

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Le printemps de l'Ouzbékistan à Paris

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ce jeudi 20 mars 2014, Lola Karimova, fille cadette du Président ouzbek Islam Karimov, déléguée permanente de l’Ouzbékistan auprès de l’Unesco, organise une réception à Paris à l’occasion de la fête nationale « Navruz » (la journée du printemps).

La semaine dernière, une délégation de l'Ouzbékistan comprenant M. Ganiev, Ministre des relations économiques extérieures, des Investissements et du Commerce, M. Rizaev, Directeur Général du tourisme et M. Fayzullaev, Directeur général de la société nationale pétrolière et gazière, a été reçue au Medef et à Bercy dans le cadre de la Commission Mixte franco-ouzbèke qui ne s'était pas réunie depuis quatre ans.

Pourtant, le printemps franco-ouzbek est sombre.

 Eric Cokini, un entrepreneur français est détenu depuis deux mois dans une prison à Moscou à la demande des autorités ouzbèkes qui réclament son extradition vers Tachkent. 

Il est accusé de crimes de « corruption ».

Ses avocats français et russes dénoncent un dossier sans preuves qui repose sur les « aveux » d'hommes et de femmes d'affaires ouzbeks.

Eric Cokini a vécu pendant quinze ans en Ouzbékistan où il a créé une entreprise industrielle et commerciale en partenariat avec des PME françaises. Il a déployé une énergie et un enthousiasme qui ont marqué tous ceux qui l’ont rencontré. Acteur majeur du développement et de la coopération économique et culturelle entre la France et l'Ouzbékistan, il a été fait Chevalier de l’Ordre National du Mérite par l’Ambassadeur de France en 2011.

Victime d'une manipulation grossière, Eric Cokini est l'otage de règlements de comptes internes et de luttes politiques intestines. Son extradition vers l'Ouzbékistan, pays qui n'est pas signataire de la Convention Européenne sur les Droits de l'Homme, fait peser une grave menace sur son intégrité et sa survie.

L’Ouzbékistan doit retirer sa plainte et sa demande d’extradition.

Agissons pour l’inciter à le faire, en relayant le plus largement possible l’iniquité d’une telle situation et les dangers terribles qu’elle fait peser injustement sur notre compatriote.

Ceci est un communiqué de presse publié par le comité de soutien de l'association « Sauvons Eric Cokini ».

Contact : Jean-Frédéric Pianelli

Agence « Samarcande »

jfpianelli@agencesamarcande.fr

+33 6 82 21 47 67

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