Les événements du Capitole étaient presque prévisibles avec un Proud Boy à la Maison-Blanche. Une foule néofasciste incitée par le président Trump, marche sur le Capitole pour renverser les résultats des élections. Les républicains qui maintenant tournent le dos à Trump, ont soutenu jusqu’au bout sa politique identitaire, complotiste, d’extrême-droite. La majorité des Américain.es se dit traumatisée par cette tentative de coup d'État. Les leaders du monde "libre" sont indigné.es et dénoncent la grave atteinte à la démocratie américaine. Les images du Capitole ont « donné la nausée et brisé le cœur » de George W. Bush qui a déclaré : « C'est ainsi que les résultats des élections sont contestés dans une république bananière - pas dans notre république démocratique. » (This is how election results are disputed in a banana republic – not our democratic republic.)
Deux poids, deux mesures. Une loi pour les pauvres, une loi pour les riches.
Les États-Unis, démocrates et républicains, renversent impunément des gouvernements élus et fomentent régulièrement des coups d’État en Afrique, en Amérique latine, au Moyen-Orient, en Asie.
Dans son émission DEMOCRACY NOW !, AMY GOODMAN, la voix radiophonique de la gauche américaine, analyse la prise d’assaut du Capitole.
« Les États-Unis soutiennent régulièrement les coups d'État, sans interruption, à travers chaque administration. Obama et John Kerry ont soutenu l'armée égyptienne qui a organisé un coup d'État et renversé le président élu. Kerry a déclaré qu'ils agissaient pour restaurer la démocratie. Trump, avec le général Kelly, son chef de cabinet, a soutenu le vol d'une élection au Honduras, où le candidat, Nasralla, remportait le décompte des voix. L’administration Obama a soutenu un coup d'État pour renverser le président élu du Honduras, Zelaya. Trump a soutenu un coup d'État en Bolivie pour renverser le président Evo Morales. Elon Musk, le deuxième homme le plus riche du monde, qui vaut 184 milliards de dollars, a twitté, le 24 juillet : " Nous ferons des coups d'État à qui nous voulons ! Faites avec." Je pense que c’est une très bonne définition de la politique étrangère américaine. Maintenant, Trump applique cette politique étrangère à la maison. »