Parce que la poésie, la rigueur d'une pensée, la lumière d'un tableau, la littérature, le mouvement d'une symphonie, la danse, une insoutenable image, l'absurde de Beckett, un plan de bord de mer, Les Chants de Maldoror, l'humanisme de Lévinas, Fragments d'un discours amoureux, la brave et exquise Edna St. Vincent Millay, la fragilité ou la subversion d'un modèle, le suicide de Dewaere, l'exil de Rimbaud, l'isolement de Maari, les difformités de Bacon, la solitude de Tawhidi, la folie d'Artaud, les yeux de Cheikh Imam, la pauvreté de Rutebeuf, la sculpture, l'utopie, la chanson populaire, la route de Kerouac, la lâcheté d'un philosophe, l'éternité, l'abjection ou le génie d'une phrase, les Leaves of Grass, le clignotement d'un flash, le corps de Sénac, la morale d'un travelling, ... Parce que la création moissonne dans nos émotions, nos consciences, nos déchéances, nos responsabilités. L'art s'occupe de la vie. De notre rapport au monde, à la cité ( polis, civitas). De nos libertés. Contre l'arbitraire, l'exclusion et les autres laideurs. L'abject des politiques extrêmes. Contre la montée nauséeuse de la droite.
Billet de blog 24 mars 2014
L'analphabète politique
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