Je suis très heureuse de vous accueillir ici, au siège du Parti Communiste Français, à Colonel Fabien. Ce bâtiment emblématique, qui nous rassemble aujourd’hui, a été conçu par l’architecte Oscar Niemeyer, une figure majeure de l’architecture moderne, célèbre pour ses formes audacieuses et son engagement politique. Niemeyer, grand communiste brésilien, a mis son talent au service de la construction d’espaces qui incarnent des idéaux de liberté, de justice sociale et de solidarité ; il a fait don de ce projet architectural au PCF, aussi pour ses valeurs que nous partageons pleinement.
Quand on vient s’exprimer ainsi, à ma place, dans la lumière, c’est qu’il y a eu un travail considérable en amont, souvent invisible, mais absolument essentiel. La société, comme notre mouvement, repose sur ce travail en commun, et c’est cette solidarité avec les travailleurs et travailleuses qui nous porte.
Je voudrais donc commencer par remercier chaleureusement toutes celles et ceux qui rendent possible cette université d’été grâce à leur travail :
— Merci aux agents et aux camarades en charge de la sécurité, qui veillent à ce que nous puissions nous réunir en toute sérénité.
– Merci aux équipes d’organisation du siège du PCF, qui ont préparé cet accueil avec rigueur et engagement.
– Merci à tous les techniciens, du son, à ceux qui ont tout installé, qui assurent le bon déroulement de nos échanges.
— Merci aux traducteurs et traductrices, indispensables pour que notre parole traverse les frontières et que chacun puisse s’exprimer et se comprendre, et c’est tellement essentiel d’avoir des professionnels pour cela et de garantir les échanges de qualité dans un monde où tout a tendance à se globaliser, tirant les débats vers le bas.
– Et enfin, merci aux salariés de l'office Silvia, Eleni, Malena et Ismael, qui ont contribué à m’épauler en amont dans l’organisation de cette université.
Cette université d’été est avant tout le fruit d’un travail collectif, pour créer un espace où nos engagements et nos combats se nourrissent de l’effort commun. C’est ce lien vivant, cette force collective, qui nous permet de porter haut et fort l’espoir d’une Europe plus juste, plus solidaire, plus humaine.
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Je voudrais maintenant adresser des remerciements tout aussi chaleureux sur le plan politique.
Merci tout d’abord à Walter Baier et à Fabien Roussel, qui ont choisi de faire se tenir cette université d’été ici, à Paris. Merci d’avoir voulu cette démarche collective, qui est un signe fort de l’unité et de la volonté de construire ensemble. Et pour organiser, en responsabilité, cette université d’été, merci à eux deux pour la confiance, réellement totale, qu’ils m’ont faite ! Une confiance des premiers dirigeants politiques du PGE et du PCF, forcément ça honore et ça oblige.
J’en profite pour saluer Valentina Skafar, notre camarade de Slovénie, qui a aussi organisé cette université d’été à Ljubljana il y a 2 ans. J’ai une pensée amicale pour Anne Sabourin qui a été à ma place il y a quelques années aussi aux côtés de Pierre Lauret, et cela me fait plaisir de les citer. Pour des femmes politiques, cet acte politique de nous confier cette organisation est important. Il incarne bien plus qu’un simple moment de travail (assez intense, je dois dire). Mais c’est un vrai enjeu féministe et démocratique que de permettre aux femmes politiques de prendre pleinement leur place, en responsabilité, d’apporter leur voix, leurs idées et leur force dans nos organisations et d’amener par là aussi une pierre de plus à la transformation de nos sociétés. Un merci donc personnel mais aussi féministe.
Un grand merci aux plus de 17 membres de la direction nationale du PCF présents parmi nous, témoins de la vitalité et de l’implication du PCF dans cette initiative européenne.
Je les cite avec plaisir : donc évidemment Vincent Boulet, responsable international et vice-président du PGE, et Charlotte Balavoine, responsable Europe, Clément Roll des Jeunes communistes, Jacques Baudrier également adjoint à la maire de Paris en charge du logement, Felix Atchadé, Muriel Ternant, Sylvie Vinceneux, Patricia Tejas, Stephane Bonnery, Philippe Rio, président de la coopérative nationale des élu·es communistes et républicains, Frederic Boccara, Amar Bellal, Fabien Gâche, Shirley Wirden, Bora Ylmaz et Guillaume Roubaud Quashi, merci de votre fraternité indéfectible, de tout ce que vous nous apportez. Et je veux vous dire que c’est une fierté d’être dans la direction du PCF à vos côtés, et que je suis très heureuse de votre participation aux travaux du PGE.
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Je souhaite aussi accueillir avec reconnaissance toutes les délégations des partis membres du Parti de la gauche européenne qui nous honorent de leur présence à Colonel Fabien.
Votre participation est essentielle à la construction d’une alternative politique forte à l’échelle européenne. Nous sommes très heureux et impatients d’approfondir les échanges politiques avec toutes les délégations.
Merci également aux élu·es européens, locaux et nationaux de toutes vos délégations, qui portent nos idées dans les assemblées et sur le terrain, faisant vivre la parole de la gauche de transformation sociale, partout où elle doit être entendue en Europe.
Un grand merci aux militantes, militants politiques et syndicalistes de vos délégations, qui sont le cœur battant de nos luttes quotidiennes et qui rendent possibles les avancées sociales par leur engagement inlassable.
Un grand merci par avance à l’ensemble des intervenantes et intervenants, des modérateurs des débats, et nous avons été très ambitieux ici à Paris avec plus de 28 temps de débats, de master classes, de plénières, de workshops…
Alors j’ai fait le compte : 28 temps de débats, c’est en tout 45 hommes et 41 femmes de toute l’Europe qui vont participer à cette université d’été. Autant de belles interventions inspirantes, nous permettant un panorama politique des enjeux européens, pour lesquels on peut d’ores et déjà les remercier.
Enfin, je remercie chaleureusement les revues Économie et Politique, Progressistes, La Pensée, Recherches internationales, Lava ainsi que les fondations Espace Marx, Gabriel Péri, Rosa Luxembourg, et tout particulièrement Stéphane Bonnery, qui apportent un soutien précieux en termes de réflexion et de diffusion de nos idées. et bien sûr à Transform pour son engagement dans cette université d’été qui est aussi la sienne.
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Pour poursuivre, je voudrais rappeler qui était le Colonel Fabien, le nom que porte ce siège historique du PCF : Colonel Fabien, de son vrai nom Pierre Georges, était un militant communiste, un résistant d’un courage incroyable durant la Seconde Guerre mondiale. Il a incarné la détermination et le sacrifice au service de la liberté et de la justice sociale. Engagé dès les premières heures dans la lutte contre l’occupant nazi, il est devenu une figure symbolique de la Résistance française et un exemple pour toutes les générations militantes qui ont suivi.
C’est donc dans ce lieu chargé d’histoire que nous poursuivons aujourd’hui son combat, en nous réunissant pour réfléchir et agir collectivement pour une Europe plus que jamais en lutte contre les idées nauséabondes de l’extrême droite d’hier comme d’aujourd’hui.
Et cette année marque un anniversaire particulièrement solennel : les 80 ans de la libération des camps nazis par les troupes soviétiques. Un moment crucial de notre histoire collective, qui rappelle à quel point la résistance et la solidarité sont des armes indispensables contre la barbarie et la haine.
La mémoire est politique, c’est une arme contre la répétition, c’est pourquoi le PGE porte cette année une campagne politique sur cet enjeu. Merci Walter d’avoir fait ce choix.
C’est précisément ce combat, celui de la résistance face à l’oppression et à la haine, que nous retrouvons au cœur des débats qui vont rythmer notre université d’été.
Nous sommes confrontés aujourd’hui à une montée préoccupante des forces d’extrême droite à travers l’Europe, qui menacent les fondements mêmes de nos démocraties et les droits fondamentaux que le colonel Fabien, et tant d’autres, ont défendus au prix de leur vie. Tous les peuples européens vivent sous cette menace, dans certains pays l’extrême droite est même au pouvoir mais il n’y a aucune fatalité face à cela.
Pour y réfléchir ensemble et organiser la lutte, nous avons choisi d’avoir à cette université d’été des débats cruciaux, qui interrogent nos stratégies de résistance antifasciste et antiraciste, en cherchant à construire une réponse commune, coordonnée et européenne.
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Je tiens également à saluer tout particulièrement Maïté Mola, dirigeante du Parti communiste d'Espagne et du Parti de la Gauche européenne, ainsi que responsable internationale. Son engagement et sa détermination sont précieux pour renforcer notre unité et nos luttes à l’échelle internationale.
Au-delà de son rôle politique, Maïté est aussi une féministe convaincue, engagée dans la défense des droits des femmes. À travers elle je veux saluer les sœurs féministes venues de toute l’Europe.
Cette année, nous célébrons aussi un autre anniversaire historique, celui des 80 ans de la création de la Fédération démocratique internationale des femmes (FDIM), une organisation fondamentale dans la promotion des droits des femmes et la lutte contre toutes les formes d’oppression, une organisation féministe internationaliste, créée à Paris en 1945 grâce à Marie-Claude Vaillant-Couturier notamment. Cette commémoration nous rappelle que la lutte pour l’égalité femmes-hommes ne peut se dissocier de la lutte antifasciste, de l’internationalisme et de la paix. Parce que le féminisme doit être un nouvel internationalisme face aux masculinistes réactionnaires.
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En écrivant cette introduction, je me suis rendue compte que je mettais ici beaucoup de pression sur nos épaules. Alors que cette université d’été se déroule en cette première quinzaine de juillet, il y a une part tout de même de mystère, voire même d’audace, à nous retrouver ici, à Colonel Fabien, et pas à la mer, en vacances sous le soleil estival.
Mais c’est précisément le choix de votre présence ici qui montre notre détermination et notre conscience commune de l’enjeu historique que de préférer ce lieu chargé d’histoire et d’engagement pour réfléchir, débattre, et construire collectivement l’avenir que nous voulons. C’est en travaillant ensemble, y compris en prenant sur nos congés payés acquis de hautes luttes, que nous forgeons la force nécessaire pour relever les défis qui nous attendent.
Et puis, pour Paris, c’est un peu le grand chelem : après avoir accueilli avec succès les Jeux olympiques et paralympiques, après avoir gagné la Ligue des champions en football, la capitale française a désormais l’honneur d’accueillir l’ambitieuse université de la Gauche européenne.
Dix ans après le 1ᵉʳ forum européen du PGE, qui était aussi à Paris, c’est un signe fort, une occasion unique de montrer que la ville lumière est aussi une ville d’espoir, d’engagement et de combat pour la justice sociale, pour la démocratie et la solidarité à l’échelle européenne.
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Nous allons donc prendre le temps ici d’échanger et de réfléchir : mais permettez-moi de partager avec vous un proverbe chinois qui dit : « Notre impatience toujours précède la lenteur de nos pas. » C’est un rappel important, surtout en ces temps où l’urgence semble partout.
Mais nous savons qu’il y a une autre vertu, essentielle : la patience révolutionnaire. Celle qui consiste à prendre le temps nécessaire pour construire un mouvement de masse, réfléchir ensemble, avancer avec méthode et détermination, sans folle précipitation, mais avec détermination.
Dans le contexte actuel, c’est un enjeu majeur pour la démocratie. Nous vivons une époque où, pour exister sur les réseaux sociaux et gagner en reconnaissance politique, certains (et je le dis y compris à gauche) sont prêts à tout brutaliser, y compris les règles mêmes de la démocratie, y compris le peuple, y compris la classe travailleuse.
Prendre le temps de la réflexion commune, dialoguer, débattre, c’est donc non seulement un choix stratégique, mais c’est un acte de résistance.
Et c’est ce que nous faisons, réunis ici, à cette université d’été : c'est construire, peut-être patiemment, mais collectivement et déterminés, un avenir démocratique et solidaire face aux défis que nous impose notre époque. Car oui, la démocratie nécessite du temps et nous devons nous battre pour sauver les démocraties contre le capitalisme des prédateurs.
Il nous faut porter toujours plus haut l’enjeu de la démocratie, dans nos pays comme en Europe, car c’est elle qui constitue le rempart indispensable pour contenir l’oligarchie capitaliste.
Le monde est plongé dans une vague d’autocratisation, documentée précisément par les chercheurs du V-Dem Institute de Göteborg en Suède : jamais les démocraties n’ont été aussi menacées, y compris en Europe.
Face à cela, notre tâche est immense : défendre et renforcer les institutions démocratiques, promouvoir la justice sociale, et construire des alternatives capables de remettre le pouvoir, dans nos pays comme en Europe, entre les mains des citoyens et des citoyennes.
C’est ce combat vital que nous poursuivons ici, ensemble, avec détermination et responsabilité.
Dans cette époque marquée par la guerre, l’autoritarisme et le chaos organisé, notre responsabilité est immense. Nous sommes ici pour penser une alternative stratégique, populaire et internationaliste. « Paix, planète, peuple » : ces trois mots guident notre université d’été, nos luttes et nos espoirs. Ils sont les piliers d’un projet politique en rupture avec les logiques dominantes capitalistes. C’est un projet féministe, écologiste et révolutionnaire.
Face aux empires capitalistes de la tech de ce début du XXIᵉ siècle, opposons un projet démocratique pour les peuples. Nous ne renoncerons jamais à transformer, bousculer, et agir dans les institutions pour ouvrir leurs portes au service du peuple.
Les puissances impérialistes, les multinationales du numérique – imposent une diplomatie unilatérale, militarisée, informatisée, fondée sur la désinformation et le complotisme autoritaire. Leur objectif ? Imposer le chaos, maintenir leur domination, y compris au sein d’institutions, réduites au théâtre des puissants.
Les monarchies capitalistes – ce capitalisme souverain, dominant, sans régulation ni contre-pouvoirs – concentrent les richesses produites par les travailleurs et les travailleuses, captent les algorithmes, privatisent les imaginaires.
La vieille diplomatie, issue d’un compromis en 1945, bourgeoise, technocratique, masculiniste et coupée des peuples, a échoué. Elle est désormais contournée par les oligarques de la tech et les leaders de l’extrême droite mondiale, qui utilisent les réseaux sociaux comme des champs de bataille.
Notre Europe ne doit pas être celle des blocs, mais celle des peuples. Nous ne voulons ni d’une Europe subordonnée à l’OTAN, ni d’une Europe forteresse. Nous voulons une Europe des peuples souverains, libres et associés dans la paix, la solidarité et la justice.
Le recours à la violence est redevenu un outil politique, un levier de pouvoir, une arme électorale. Elle n’est plus l’échec de la diplomatie : elle en est la négation. En 2024, plus de 230 000 personnes ont été tuées dans des conflits armés dans le monde.
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Et l’Europe : Ursula von der Leyen, au lieu de proposer la paix, suit, avec l’appui de l’extrême droite, une logique d’économie de guerre, au nom d’une souveraineté, contre les peuples. Aujourd’hui, une oligarchie est prête à tout pour préserver ses intérêts, y compris à déclencher les conflits qui divisent les peuples, et menacent la paix entre les nations. Car ce ne sont jamais les enfants des oligarques qui sont massacrés sur le terrain mais toujours les enfants des ouvriers.
Face à cet enjeu de classe, nous portons un autre modèle : le multilatéralisme des peuples, une paix féministe, fondée sur le droit international, la coopération et la résolution pacifique des conflits. Oui, une coopération féministe, donc démocratique et citoyenne, ancrée dans les mouvements sociaux, les luttes et l’éducation populaire, c’est en soi un autre projet que nous pouvons porter pour l’Europe. Une Europe féministe, ce n’est pas juste de la parité : c’est un changement de paradigme.
Il nous faut porter le désarmement des conflits, y compris numériques, contre le communautarisme, l’obscurantisme et la haine programmée et affronter la puissante contre-révolution informationnelle en cours.
Ils alimentent le chaos pour régner. C’est le projet de Trump, de Javier Milei, de Meloni, de Netanyahou. Ils se reconnaissent entre eux. Ils ont en commun de vouloir abolir le savoir au nom de l’émotion brute, la détestation des droits des femmes, et des LGBTQI, le racisme, la détestation des sciences, de la démocratie… et l’adoration de la division, de la brutalisation, de la sidération, de la guerre, de l’argent. Ils veulent renforcer encore l’héritocratie, et en cela les tenants du capitalisme n’ont pas changé, et assument une continuité féodale.
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Mais nous ne répondrons pas au chaos par le chaos.
Oui, il n’y a pas pour nous de paix entre les classes. Mais il ne doit jamais y avoir de guerre entre les peuples. Nous voulons une démocratie qui ne se contente pas de gérer, mais qui redevienne stratégique. Être stratège, c’est penser le temps long : articuler le temps du travail et le temps de la démocratie, produire une vision, pour l’humain et l’écologie, redonner un cap politique de progrès social pour toutes et tous.
Prenons le parti de la Planète, contre l’appropriation des vivants : Nous vivons dans un monde où l’on transforme l’eau en marchandise, les semences en brevets, les sols en spéculation. L’enjeu climatique est central, mais sa résolution ne pourra pas venir d’un capitalisme repeint en vert. Il nous faut sortir du système où ceux qui travaillent la terre, le vivant, soignent les autres, n’en sont ni les maîtres ni les décideurs.
C’est pourquoi nous porterons dans nos débats des alternatives : des communs urbains, féministes, solidaires et écologistes. Face au projet techno-autoritaire des grands patrons oligarques, nous défendons une écologie populaire, démocratique, profondément ancrée dans les territoires.
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Face à cette réalité, notre mot d’ordre – paix, planète, peuple, notre combat commun – n’est ni un slogan ni des incantations : ce sont des orientations stratégiques, des lignes de rupture avec le désordre établi.
Pensons notre projet pour les peuples d’Europe : Nous voulons une Europe de la paix, des droits sociaux et de l’écologie. Pas une union illibérale, soumise aux marchés et aveuglée par l’austérité. Nous voulons renforcer les élu·es progressistes, contre les corruptions, et conquérir de nouveaux pouvoirs dans les entreprises. Nous avons besoin de nous organiser pour cela. Et c’est pourquoi nous renouvelons notre engagement avec le Parti de la gauche européenne, au service de ses partis membres, au service d'un échange politique ambitieux mais toujours respectueux, capable de porter des campagnes communes, de partager des stratégies, de renforcer les mobilisations et les alternatives.
Un parti qui assume sa diversité politique, mais sait faire unité dans l’action.
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Conclusion : Résister, penser, agir
Chers camarades, chers ami·es, de la part du Parti communiste français, pas d’épreuves sportives pour vous cet été, mais bienvenue donc à Paris, mais pour cette université d'été 2025 du Parti de la Gauche européenne.
Mais parce que nous refusons que la politique soit un théâtre de marionnettes, nous ne sommes pas des influenceurs et influenceuses politiques condamnés à rabougrir la pensée aux quelques signes que X, Instagram et TikTok tolèrent… Nous avons une responsabilité historique : organiser une révolution démocratique des peuples dans nos pays et en Europe. Cette université d’été est un lieu d’échange central, prenons le temps de penser la complexité et les contradictions, échangeons des idées, des bilans, des expériences de résistance et d’espérance, de luttes.
Et je ne vous souhaite qu’une chose, c'est d’y prendre beaucoup de plaisir, oui du plaisir même dans les contradictions, du plaisir dans les échanges, de l’émulation, c’est essentiel parce que nous voulons ensemble construire les jours heureux de demain.
Alors, camarades, Que ces journées soient celles où nous nourrissons avec joie nos réflexions, renforçons nos liens et préparons ensemble les batailles à venir.
Place à l’université d’été du PGE !