Hélène de Troyes (avatar)

Hélène de Troyes

Citoyen.ne démocrate républicain.e engagé.e pour le monde d'Après....

Abonné·e de Mediapart

58 Billets

0 Édition

Billet de blog 30 juin 2025

Hélène de Troyes (avatar)

Hélène de Troyes

Citoyen.ne démocrate républicain.e engagé.e pour le monde d'Après....

Abonné·e de Mediapart

Pourquoi l'adaptation et non la lutte.

Hélène de Troyes (avatar)

Hélène de Troyes

Citoyen.ne démocrate républicain.e engagé.e pour le monde d'Après....

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

La lutte contre le climat n'a jamais pris : le déni climatique semble primer. En fait, c'est un vrai refus assumé que nos gouvernants ont fait, contraire à l'intérêt de presque tous.

Depuis 1965, printemps silencieux, 1972, rapport de M E A D O W , 1988, GIEC, les scientifiques alertent, exhortent les peuples à lutter contre le réchauffement climatique, l'effondrement de la biodiversité... en vain.

Le peuple comme les dirigeants n'en n'ont que foutre... trop occupés à gérer leurs affaires, à profiter de la vie.

C'est en lisant un article dithyrambique sur l'excellente adaptation de l'Espagne, sur le journal Le Monde, bien aligné sur les choix bourgeois, que j'ai compris la nature du choix de nos gouvernants.

La lutte contre l'impasse environnementale induit une décroissance, quelque soit les choix faits, il faut modérer tous les excès liés à nos modes de vie boulimiques... mortifères à long terme, mais si jouissifs à court terme. C'est tellement fun, une société de consommation et de gaspillage à gogo, la quête du progrès technologie à grand renfort de moyen, quoiqu'il en coute.

Décroissance, modération, partage des richesses ? Vade retro satanas, interdit dans un monde capitalisé drivé par la Sainte Croissance dont les inégalités de richesses est le Graal ultime : hors de question, t h e r e  i s  n o  a l t e r n a t i v e ! 

On nous dit qu'on a qu'une vie, qu'il faut en profiter... sauf que tes enfants aussi n'ont qu'une vie. Es-tu prêt à détruire la leur pour profiter à fond de la tienne? C'est une forme d’anthropophagie d'un nouveau genre, différée dans le temps, donc insidieuse, presque inconsciente que nous choisissons. Il y a surement un mot pour désigner le fait de manger sa propre progéniture : oui, cannibalisme filial. Voilà où nous en sommes : égoïstes au point de dévorer l'avenir de nos propres enfants.

Alors que l'adaptation... ah là, c'est intéressant. L'adaptation, c'est mille investissements, achats de climatiseurs, de filtration d'eau, que du chiffre d'affaires, de la marge facile, car ce sont des achats contraints, vitaux et non futiles, et donc de la croissance et du PIB. Ça, c'est capital compatible.

Voilà, pourquoi Macron a choisit l'objectif : s'adapter à 4° plutôt que lutter pour respecter le 1,5°. Il trahit son peuple pour mieux servir les forces financières, son ADN acquis. Il est fidèle à la main qui l'a nourrit avec un pognon de dingue, pas aux humains, qui lui ont donné la vie, son ADN inné. Tous nos gouvernants travaillent pour les perspectives du capital et  non pour l'avenir de leur population. C'est comme la guerre, excellent pour les ventes d'armes, donc on soutient avec vigueur Israël, quoiqu'il fasse, quitte à vendre notre âme au diable et a violé tout notre corpus de valeurs : droits de l'homme, accords de Genève, ONU.... Donc le capitalisme fait le choix de la mort, du nécro-capitalisme quitte à détruire l'humanité.

Donc nous ne vivons pas un déni climatique, mais un vrai rejet climatique assumé par un choix extrêmement cynique. On choisit de détruire une partie de l'humanité pour que quelques uns poursuivent leur course à l’échalote mortifère : les premiers de cordée. Qui pissera le premier sur Mars est plus important que de sauver l'avenir de nos enfants.

On choisit le court terme, la mort et la destruction ou entropie, à tous les niveaux : destructuration de la nature, surexploitation des humains, de la faune comme de la flore, propagation des maladies critiques comme chroniques, tout, tout de suite. 

Et on rejette le long terme, le vivant et la néguentropie, la création pour tous. Une forêt nourricière, un lieu d'abondance, demande une grande quantité de main d’œuvre pour être entretenue et exploitée, donc du partage de la richesse : ah, non , on va faire de la mono-culture toxique, tuant la biodiversité et robotisée pour concentrer la valeur au profit de quelques uns, tant pis pour les autres, ils n'ont qu'à crever... parce qu'ils ne sont rien.

Ils ont choisit de mourir riche, plutôt que simplement vivre.

Il faut mettre fin à ce cauchemar, boycotter, bifurquer de toutes nos forces... pour sauver l'avenir de nos enfants.

Et neutraliser ces fous furieux qui nous mène à notre perte.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.